Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

5G : quand la connexion haut-débit suscite la peur !

Facebook
Twitter
WhatsApp

 Alors que la 5G fait encore l’objet de tous les soupçons en cette période de crise sanitaire, les opérateurs français devraient débuter le déploiement de leurs réseaux 5G à compter de l’été prochain.Les premiers pas de cette technologie chez leurs voisins européens ne se fait pas sans mal alors que la nouvelle technologie fait l’objet d’une vaste campagne de désinformation la reliant à l’épidémie de coronavirus qui sévit actuellement à l’échelle de la planète. 

Google : qui est Sundar Pichai, le nouveau patron de Alphabet

 

Si les autorités néerlandaises ont promis de tout mettre en œuvre pour protéger ces sites après « divers incidents » enregistrés ces derniers jours, le phénomène reste inquiétant alors que nombre d’autorités sanitaires, à commencer par l’Anses et l’ANFR en France multiplient les études pour faire le point sur les dangers potentiels de cette technologie.
L’Autorité sanitaire doit en effet rendre un rapport final très attendu en 2021. Celui-ci, qui s’appuiera sur l’étude parallèle de deux bandes de fréquences aux modalités d’exposition très différentes, à savoir la bande 3,5 GHz et la bande 26 GHz, devra établir la dangerosité ou non de la 5G.
En ce qui concerne la “bande-reine” de la 5G, à savoir la bande des 3,5 GHz, l’Anses affirme toutefois que « l’exposition à des fréquences de l’ordre de 3,5 GHz est proche de l’exposition à des fréquences légèrement plus basses, par exemple 2,45 GHz, telles que celles utilisées pour les communications Wi-Fi ».
D’autant que les dernières études menées par le gendarme sanitaire sur les bandes de 400 MHz à 6 GHz, « ne montraient pas d’effet sanitaire à court ou à long terme » et les « données épidémiologiques ne montraient pas non plus d’effets à court terme », même si « des interrogations demeuraient quant aux effets à long terme », comme le rappelle l’Anses.
De son côté, l’ANFR vient de publier ses premières mesures dans cette fameuse bande des 3,5 GHz à partir de 43 sites expérimentaux déjà déployés par les opérateurs français sur le territoire. Les résultats sont sans appel, comme le relève le gendarme des fréquences.
« Avant allumage des sites 5G il n’y avait pas d’émission dans cette bande de fréquence et, après allumage, en l’absence de trafic, le niveau moyen d’exposition dans la bande 5G s’établissait à 0,06 V/m, avec un niveau maximal de 0,36 V/m », fait observer l’ANFR, qui rappelle que « ces niveaux se situent très au-dessous de la valeur limite réglementaire, fixée à 61 V/m dans cette bande de fréquences ».
En ce qui concerne les sites sur lesquels du trafic a été enregistré, là encore les données fournies par l’ANFR s’avèrent rassurantes. Sur le site expérimental de Toulouse mené par SFR et Huawei, le niveau d’exposition sans trafic de données a ainsi été évalué entre 0,1 et 0,2 V/m, puis à 0,8 V/m lors de l’envoi d’un fichier de 1 Go dans une certaine direction et enfin à 8,3 V/m lors d’une émission en continu, soit toujours très loin des valeurs limite réglementaires fixées à 61 V/m.

Bientôt, les avions sans fenêtres permettront aux passagers de voir le monde qui les entoure

 

Alors que ces conclusions doivent s’enrichir dans les mois à venir, suffiront-elles pour calmer l’angoisse suscitée par la 5G et ses effets supposés sur la santé ? Interrogé au début du mois de mars, le président de l’Arcep Sébastien Soriano mettait en garde contre une méconnaissance de la nouvelle technologie de télécommunication mobile.