Deux (2) semaines après la reprise de la Bundesliga, son nom fait partie des pépites, au même titre que Jadon Sancho et Erling Haaland, sur lesquelles la planète du foot européen doit compter. Auteur d’un doublé à Brême (1-4) la semaine dernière, et d’un autre samedi à Mönchengladbach (1-3), Kai Havertz permet, à lui tout seul de maintenir le Bayer Leverkusen dans la course pour la prochaine Ligue des champions. En même temps qu’il fait grimper sa cote. Plusieurs observateurs font de lui, l’un des joueurs les plus convoités du prochain mercato estival.
Estimé à 81 millions d’euros par le site Transfermakt, Havertz fait déjà saliver toute l’Europe, à l’image de AS, qui voit en lui un « Zidane gaucher. » Il faut dire que le natif d’Aix-La-Chapelle est un joueur hybride. Plus difficile à cataloguer qu’un Haaland (pur avant-centre) ou un Sancho (ailier explosif).
AS, toujours, le décrit ainsi : « Gaucher, avec une finesse technique prodigieuse, physiquement bien fait, puissant dans le jeu aérien et rapide. » Pour rester dans le jeu des comparaisons, il peut aussi rappeler le Brésilien Kaka par son aisance technique, et cette façon d’être très rapide dans sa conduite de balle, sans avoir l’air supersonique.
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Milieu offensif de formation, il est utilisé dans un rôle de faux n°9 depuis la blessure de Kevin Volland au Bayer. Bilan ? Neuf buts sur ses 10 derniers matchs. Histoire de confirmer sa saison passée, où il avait terminé avec 16 réalisations en championnat.
Le Bayern ou l’étranger ?
Quatrième du Golden Boy en 2019, juste derrière Sancho mais devant Haaland, Havertz est promis à rejoindre un très grand club l’été prochain. Samedi, il a justement évoqué son avenir. « Il est clair qu’il y a beaucoup de spéculations en ce moment. C’est normal. Je me concentre sur les matchs de Leverkusen. Il ne reste que quelques matchs, je ne veux pas tout gâcher. À la fin de la saison, nous trouverons une solution », a déclaré Havertz, dans ce qui ne ressemble pas du tout à un démenti concernant un départ.
Où peut-il aller ? Kicker cite en premier lieu le Bayern Munich, toujours à l’affût pour récupérer les meilleurs joueurs de ses concurrents (Neuer, Lewandowski…). Il y a également Liverpool, qui aime décidément l’Allemagne (cf Timo Werner), et le Daily Mail ajoute le nom de Manchester United. Même si Dimitar Berbatov, l’ancien joueur de Leverkusen, estime que Havertz « aura besoin de quelques muscles en plus », malgré son gabarit (1,89m, 82 kg), s’il veut réussir en Premier League.
Il ne faut pas oublier l’Espagne, et le FC Barcelone. Et à Madrid, à l’image de la comparaison extrêmement flatteuse effectuée par AS, le nom d’Havertz commence aussi à circuler.
