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Affaire Carlos Ghosn : sa femme lance un appel à Donald Trump

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Carole Ghosn a appelé le président américain Donald Trump à intervenir auprès du Premier ministre japonais afin de garantir « un procès équitable » à son mari, l’ancien patron de Renault et Nissan mis en cause pour détournement de fonds.

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 « Les dirigeants du monde se réunissent au G20 à la fin du mois, je voudrais que le président Trump parle au Premier ministre Abe à propos de conditions équitables, de conditions de procès équitables ». Dans une interview donnée à New York à la BBC et diffusée ce lundi 17 juin, Carole Ghosn en appelle au président américain afin de garantir « un procès équitable » à son mari Carlos, l’ancien patron de Renault et Nissan mis en cause pour détournement de fonds.

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Carole Ghosn dispose de la double nationalité libanaise et américaine et a passé une grande partie de sa vie aux États-Unis. Dans cette interview, elle apparaît parfois au bord des larmes lorsqu’elle évoque le sort de son époux, qu’elle n’a pu voir depuis le début du mois d’avril. Libéré sous caution le 25 avril à l’issue de trois semaines de détention, Carlos Ghosn fait l’objet de restrictions très sévères au Japon, dont il ne peut quitter le territoire.

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Carole Ghosn voudrait que Donald Trump fasse pression sur le Premier ministre japonais Shinzo Abe, lors du sommet du G20 organisé au Japon, afin qu’elle puisse « parler à (son) mari et aussi pour que sa présomption d’innocence soit respectée ».

Arrêté pour la première fois le 19 novembre à Tokyo, Carlos Ghosn fait l’objet de quatre inculpations par la justice japonaise : deux pour des dissimulations de revenus dans des documents boursiers et deux pour des cas différents d’abus de confiance aggravé, dont le détournement présumé de fonds de Nissan. « Tout cela aurait pu être géré à l’intérieur de l’entreprise. Il n’était pas nécessaire d’aller aussi loin », a jugé Carole Ghosn.

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Naguère tout-puissant, Carlos Ghosn a perdu tous ses titres au sein des trois constructeurs qu’il avait rapprochés pour bâtir la première alliance automobile mondiale : Renault, Nissan, inculpé dans un des volets de l’affaire et à l’origine de l’enquête interne qui a fait tomber son ancien sauveur, et Mitsubishi Motors.

Avec Ouest-France