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Affaire Carlos Ghosn : une lueur d’espoir en vue pour l’ex-patron de Renault-Nissan

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Une lueur d’espoir en vue pour Carlos Ghosn dans cette affaire de rémunération non déclarée et de dépenses indues qui a couté le poste de P-DG de l’alliance au Franco-libano-brésilien.

Selon Lefigaro, dans sa première interview depuis sa propre arrestation, Greg Kelly, un des ex-hauts dirigeants de Nissan soupçonné d’avoir aidé Carlos Ghosn à minorer sa rémunération, enfonce le Japonais Nissan.

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Selon l’ancien bras droit du patron déchu, Hiroto Saikawa, actuel directeur général du constructeur japonais, avait pleinement contribué à la mise en place du système de rémunération de Ghosn. Voire aurait été lui-même tenté d’utiliser des fonds de la société à son bénéfice personnel.

Une nouvelle information qui pourrait fragiliser l’actuel DG du constructeur japonais, à dix jours de l’assemblée générale de son groupe.

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Soupçon de nouvelles dépenses indues

Dans cette affaire, de nouvelles dépenses indues à l’époque où il présidait l’Alliance Renault-Nissan sont pointées du doigt. Mais l’ex-PDG voudrait s’expliquer.

C’est le sens du communiqué adressé par ses avocats ce dimanche, après qu’un audit interne de Renault a identifié 11 millions d’euros de dépenses douteuses engagées chez RNBV – filiale néerlandaise de l’Alliance – par son patron déchu à l’époque de sa présidence. Ce rapport a conduit le conseil de Renault à envisager des poursuites aux Pays-Bas contre Carlos Ghosn.

«Nous avons été surpris d’apprendre par voie de presse que le conseil d’administration de Renault aurait pris la responsabilité d’engager une procédure contre notre client Carlos Ghosn sur la foi d’un “rapport d’audit” pour lequel il n’a, à ce jour, aucunement été appelé à répondre aux questions soulevées», dénoncent ainsi Jean-Yves Le Borgne et François Zimeray dans le communiqué. Selon cet audit mené par le constructeur français et Nissan sur leur filiale commune néerlandaise, Carlos Ghosn aurait engagé sur plusieurs années des dépenses suscitant «des questionnements». Notamment «des surcoûts de déplacements par avion», ou «des dons ayant bénéficié à des organismes à but non lucratif».

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Ces accusations sont faites, selon le principal intéressé, sans même qu’il ne puisse se justifier sur les circonstances de ces dépenses. «M. Ghosn a déjà exprimé sa détermination à fournir tous les éclairages nécessaires, pour autant que l’on prenne la peine de lui permettre de s’exprimer. De façon choquante, depuis plusieurs mois, des éléments de cet “audit” ont circulé dans les médias sans qu’il n’en ait été destinataire», poursuivent ses avocats.

Contacté, Renault ne fait pas de commentaires

Soumis à des conditions de liberté très strictes, l’ancien patron devait bien donner sa version des faits, dans un rendez-vous prévu avec les auditeurs de Mazars le 20 juin. Mais la rencontre aurait été avancée unilatéralement selon l’entourage de Carlos Ghosn, ce qui aurait empêché le dirigeant d’y participer en raison des lourdeurs liées à son contrôle par la justice japonaise. Contacté, Renault ne fait pas de commentaires sur cette chronologie de la procédure, «qui relève du cabinet d’audit».