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Affaire de riz birman ‘impropre à la consommation’ : des sanctions annoncées au Burkina Faso

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Ces dernières semaines, les riz birmans sont sous le feu de la critique. Après ceux du navire Oceanprincess qui ont transité dans les ports de la Guinée et du Togo le mois dernier ; c’est une autre cargaison de riz birman ayant transité par la Côte d’Ivoire avec destination au Burkina Faso qui est épinglée.

Dans un communiqué rendu public cette fin de semaine, le ministère burkinabè du Commerce informe que du riz impropre « à la consommation humaine et animale«, en provenance de Birmanie, a été saisi par la Brigade Mobile de Contrôle (BMC).

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 Voici l’intégralité du communiqué

Depuis le 1er février 2019  et à l’occasion des contrôles des opérations d’importation,  il a été constaté une demande de déclaration préalable d’importation (DPI) de riz d’origine birmane.

Les documents fournis par l’importateur et l’analyse documentaire faite le 8 février afin d’avoir de plus amples informations ont permis de  déceler des incohérences.

Cela a conduit à faire des prélèvements le 11 février pour analyser la qualité du riz. Les résultats se sont avérés non satisfaisants, c’est-à-dire que le riz n’est pas propre à la consommation humaine et animale.

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Ainsi la centaine de tonnes de riz  25% brisure a été saisie par la Brigade Mobile de Contrôle (BMC) du ministère  du Commerce de l’industrie et de l’artisanat à Ouagadougou.

Cette opération a été précédée par un contrôle documentaire et une analyse par les laboratoires compétents de notre pays.

Les dispositions sont prises pour que les sanctions encourues en la matière soient appliquées conformément à la loi et que le stock soit incinéré dans le respect des règles environnementales.

Une autre saisie conservatoire de riz d’origine brésilienne dont l’analyse documentaire indique que le produit est périmé depuis 2014 est en cours de traitement.

Le ministère invite les opérateurs économiques au strict respect de la réglementation en matière de commerce.