Réunies aux alentours d’une piscine, les étudiantes et les invitées de la solennelle cérémonie ont jeté un regard approbateur sur la thématique choisie en faveur de la Journée internationale de la femme célébrée le 8 mars.
Aïcha Koné, Laure Donwahi ( Maire de Mayo) et Lopez B. ( Présidente de la chambre de commerce du Portugal) et Naomi Alafé (animatrice à la RTI) ont accordé leurs violons sur le thème : ” Le rôle de la femme dans la transformation de la société”.
Malgré le poids de l’âge, et les folles rumeurs sur sa prétendue mort, la doyenne de la musique ivoirienne Aïcha Koné a fait une sortie époustouflante auréolée de pas de danse sous le son de l’artiste Arenzo DJ. Aïcha a surtout marqué son passage par une série de conseils à ses ” filles”.
La chanteuse venue de la région de la Bagoué a d’entrée exhorté le chaleureux public aux stricts respects de la vie en couple. “Ne vous sentez pas bafouées en couple. Il faut prendre le temps d’en discuter avec son conjoint avant de prendre des décisions. Tout est question d’éducation à partir de la maison. Dans le couple, c’est la concertation. On ne prend pas seule les décisions. Le manque de concertation peut entraîner beaucoup de dérives”, a-t-elle déclaré.
L’auteure de l’album ” Baya” a fustigé le zèle de certaines femmes nanties. “Ce n’est pas parce que vous avez plus d’argent que vos époux que vous allez lui imposer des choses. Vos enfants vont subir des conséquences. Il y a un minimum de respect dans le couple. Même avec votre fortune, votre conjoint peut vous laisser. Faites plaisir à vos maris qui sont les chefs de famille”, indique la diva.
L’invitée de Nancy Diabaté, directrice commerciale de ladite Université a fait un come-back sur quelque temps forts de sa carrière musicale. Et ce, en prélude à ses 45 ans de carrière qui seront magnifiés en août 2022. ” C’est vrai, j’ai 45 ans de métier. J’ai aimé ce travail parce que j’avais confiance en moi. Ma mère n’a jamais voulu que je chante. Dans ma famille, il n’y a pas de caste de griots chanteurs. Ma mère ne voyait pas cela d’un bon œil.
J’en suis fière. J’ai été inspirée par la chanteuse Myriam Makeba. J’ai côtoyé de grandes figures. J’ai été engagée à la RTI comme choriste. J’ai eu la chance de bosser avec de grands arrangeurs comme Bocana Maïga, Manu Dibango. Grâce à la musique, Myriam a lutté contre l’apartheid en Afrique du Sud. Pélé a fait connaître le Brésil grâce au football”, a-t-elle rappelé.
Pour clore en beauté, Aïcha Koné a ajouté quelques conseils relatifs aux Tics et aux comportements en foyer.
” Les femmes s’y adonnent exagérément aux Tics. La beauté d’une femme n’est pas seulement le physique, c’est aussi le comportement. Quand vous savez ce que vous voulez, vous finissez par l’obtenir. La relève c‘est vous”, a-t-elle conseillé avant de recevoir le symbolique présent des organisateurs. Les étudiantes n’ont pas boudé leurs plaisirs avec la montée d’adrénaline suscitée par Kerozen DJ.
