Dans la capitale angolaise, des manifestations antigouvernementales ont été encore fortement réprimées par les forces de sécurité.
Des tirs à balles réelles et l’utilisation des gaz lacrymogènes contre les manifestants qui sont en majorité des jeunes du pays ont été dénoncés.
Depuis des semaines en Angola, surtout à Luanda, ces jeunes manifestent contre le taux élevé de chômage, le coût de la vie et la corruption étatique.
Les manifestants, soutenus par l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA), le principal parti d’opposition, demandent également la tenue d’élections locales reportées à cause de la pandémie de coronavirus.
« Depuis 1975, le Mouvement populaire de libération de l’Angola qui est au pouvoir ne fait que tuer des Angolais. Il y a de la misère et de la famine. Nous manquons d’eau, de lumière et d’autobus. Aujourd’hui est un autre exemple de cela. Les gens sont dans une mauvaise passe, ils sont désespérés », déclare Osvaldo Pereira.
« Ce sont les vrais voleurs. Le gouvernement angolais est un bandit. Tout le monde le sait, même les bébés », clame Conceicao Manuel de Oliveira.
Le 24 octobre dernier une manifestation avait été violemment dispersée par la police antiémeute, qui avait arrêté plus de 100 personnes.
