Après les Etats-Unis, l’Australie, l’Allemagne, c’est le dirigeant du Parti pour la liberté (PVV) des Pays-Bas, Geert Wilders, qui vient de réagir à l’annonce de la Procureure de la CPI, Fatou Bensouda, de l’ouverture d’une enquête complète sur d’éventuels “crimes de guerre” dans les Territoires palestiniens.
Geert Wilders n’y est pas allé par quatre chemins. Il a tout simplement appelé à l’expulsion du pays la procureure de la Cour pénale internationale (CPI).
Cette décision de Mme Bensouda “a transformé la CPI en outil politique pour délégitimer l’Etat d’Israël”, a aussitôt réagi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, tandis que les Palestiniens ont salué cette annonce.
Le membre de la Seconde chambre des États-Généraux des Pays-Bas a estimé que la CPI “se comportait comme une institution pro-palestinienne partiale et un tribunal antisémite.”
“Bensouda devrait être déclaré persona non grata et être expulsé des Pays-Bas”, a-t-il ajouté.
Israël n’est pas membre de la CPI, alors que les Palestiniens l’ont rejointe en 2015.
M. Wilders, qui s’oppose vivement à l’immigration aux Pays-Bas et en Europe en général, est également un fervent partisan d’Israël.