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“Assassin”, “Suicide-toi”, “Dégage” : le calvaire d’une femme handicapée, soupçonnée d’avoir contracté le coronavirus

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Après son passage à l’hôpital, du à une maladie chronique inflammatoire des bronches probablement déclenchée par le coronavirus, une bretonne qui vit dans un logement social avec son conjoint à Quiberon est très mal vue par ses voisins.

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La trentenaire a passé deux jours à l’hôpital de Vannes début avril avant de rentrer chez elle. Tous ses voisins étaient présents lorsque l’ambulance était venue la chercher. “Tous les voisins sont au courant, puisque j’ai été prise en charge à mon domicile par des ambulanciers habillés en cosmonautes”, explique la Bretonne de 36 ans au Télégramme.

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Quelques jours après être rentrée de l’hôpital, elle a découvert une affiche dans son immeuble. “Puisque nous vivons en bons voisins, nous demandons aux personnes ayant une suspicion de covid-19 ou l’ayant déclaré de ne pas toucher les poignées de porte et les rambardes”. Malheureusement, étant handicapée, il lui est difficile de respecter cette recommandation.

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Depuis, la jeune femme reçoit des mots d’insultes. “Assassins”, “Suicide-toi”, “Dégage”: Ces mots ont même été écrits sur sa porte d’entrée. Elle est aussi prise en photo par ses voisins quand elle sort de chez elle pour se rendre à des rendez-vous médicaux.