Comme beaucoup d’autres pays d’Europe, l’Autriche peine à endiguer la résurgence de la pandémie et comptabilise plus d’un millier de cas par jour. En effet, depuis le début du mois d’octobre, ils sont une centaine de jeunes à sillonner la capitale autrichienne à vélo dans le but d’augmenter le nombre de test et mieux dépister les contacts des personnes diagnostiqués.
Un jeune livreur nommé Marcus Hanauld, qui trois semaines auparavant transportait encore des plats chauds sur sa bicyclette se confie : « Nous sommes plus rapides que les voitures, nous pouvons nous faufiler au milieu de la circulation et n’avons pas à chercher des places de parking ».
Une formation est reçue au préalable par tous les livreurs pour administrer correctement les tests, les stocker dans un sac à dos spécial et à apprendre les gestes barrières à la population pour éviter toute contamination.
Masque, lunettes et gants de protection, ils remettent à chacun un test par « gargarisme », qui consiste à se rincer la gorge avec une solution saline. Une fois le liquide recraché dans une éprouvette, direction le laboratoire où le livreur se rend à l’issue de sa mission d’une durée de huit heures.
D’ici la fin du mois, la ville veut doubler le nombre de ses livreurs à vélo, et renforcer l’ensemble de son dispositif de lutte contre la Covid-19, qui a coûté la vie à 872 personnes, selon les dernières statistiques officielles.
