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BAC 2019 : la doyenne des candidats a 62 ans

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Pendant neuf mois, ils ont travaillé pour atteindre cet objectif. Décrocher le sésame qui ouvre les portes de l’université, le Bac. Ce 21 juin 2019, l’anxiété se lit naturellement sur les visages des candidats qui attendent de prendre connaissance des premiers sujets.

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 « Je suis un peu stressée mais je crois que ça va aller », confesse la jeune candidate en série A4, Carole Ouangrawa, au lycée Zinda Kaboré de Ouagadougou, le plus grand établissement du Burkina Faso. C’est là que le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationale, le Pr Stanislas Ouaro, a lancé officiellement les épreuves de cette session du baccalauréat. Comme une réponse à la candidate stressée, le ministre a suggéré le calme, la discipline. Il a demandé aux candidats d’éviter toute tentative de fraude et de respecter scrupuleusement les consignes.

Le premier responsable de l’éducation nationale a par ailleurs souhaité que le taux de succès soit au rendez-vous. « Un taux de succès qui reflète la qualité du travail réalisé par l’ensemble des encadreurs », a-t-il dit.

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Au plan national, ce sont 110 508 candidats qui sont inscrits pour l’obtention du premier diplôme universitaire, soit un taux d’augmentation de 13% par rapport à la session précédente. On y dénombre un taux élevé de candidats libres, plus de 29 000. Pour la seule région du Centre, il y a 35 188 inscrits, toutes séries confondues, avec 17 016 filles.

Pour cette session 2018-2019 du baccalauréat, la doyenne de la session est Salamata Sawadogo, née le 22 septembre 1957, candidate libre en série G2 dans un jury à Bobo-Dioulasso.

Au regard de la situation sécuritaire, certains candidats n’auront pas la chance de composer à la même date que leurs camarades du reste du pays. « Il se trouve que certains élèves n’ont pas pu achever leur cursus, mais ont fait un volume horaire assez intéressant. Si les efforts d’un mois et demi de cours intensif sont faits, ils pourraient prendre part à la session de septembre », a expliqué le ministre Stanislas Ouaro.

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Cette session de rattrapage concernera notamment les candidats de la région du Sahel. Ils sont 12 et devront bénéficier de cours intensifs aux mois de juillet et août.

Avec Le Faso