Le procureur spécial près la CRIET a instruit les officiers de police judiciaire aux fins de faire bloquer tous les comptes bancaires de Parfaite, dieu de Banamè, a rapporté le quotidien Fraternité.
Parfaite n’a plus accès à ses comptes bancaires. Le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Gilbert Togbonon, a donné des instructions aux officiers de police judiciaire à l’effet de bloquer les comptes en banque du dieu de l’église de Banamè.
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Selon une information rapportée par le quotidien béninois Fraternité, le procureur spécial près la CRIET a pris cette décision de bloquer les comptes bancaires de Parfaite en raison de « transactions suspectes au sein des institutions financières ».
Vendredi 21 juin, le procureur spécial près la CRIET, dans un communiqué, a dit avoir été informé par les services de la police judiciaire de « l’existence d’activités de collecte de fonds dans une résidence sise à Akpakpa, premier arrondissement de Cotonou, ruelle en face de la Brigade de protection du Littoral en anti-pollution (BPLP) ».
Dans son communiqué, le procureur spécial qui indique que cette information fait suite à un appel ayant circulé sur les réseaux sociaux du 05 au 10 juin 2019, invitant toute personne à s’inscrire pour bénéficier de prêts immobiliers, a alerté la population et a mis en garde contre l’exercice illégal de la collecte de fonds. « En tout état de cause, toute personne impliquée dans une activité illégale de collecte de fonds, sera appréhendée et punie conformément à la loi », a prévenu le procureur spécial.
Pour l’instant, on ignore ce qu’on reproche réellement à Daagbo, dieu de Banamè. Mais quelques jours avant le communiqué du procureur spécial, des fidèles de l’église de Banamè avaient gardé pendant un certain temps des agents de la police venus enquêter sur des activités de collecte illégale de fonds. Ces derniers, selon les informations de Frissons radio, avaient été libérés suite à la médiation de Me Alain Orounla, avocat de l’église de Banamè.
Avec Banouto
