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BNP Paribas : la première banque Française accusée de crime contre l’humanité

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Coup de tonnerre dans le ciel serein de la première banque française par son activité et sa rentabilité, BNP Paribas fait l’objet de terribles accusations criminelles. 

Déjà visée par une enquête sur son rôle présumé dans le génocide au Rwanda, la banque française fait l’objet d’une nouvelle information judiciaire pour « complicité de crimes contre l’humanité » au Soudan, ouverte après une plainte d’ONG et de militants soudanais.

Près d’un an après le dépôt de cette plainte avec constitution de partie civile, des juges d’instruction du tribunal de Paris ont été chargés, fin août, d’enquêter sur les accusations formulées par la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et neuf Soudanais qui ont fui leur pays après y avoir subi des persécutions. 

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La plainte avec constitution de partie civile entraîne quasi-automatiquement la désignation d’un juge d’instruction pour mener des investigations. « Nous ne disposons d’aucune information au sujet de cette procédure et nous ne sommes donc pas en mesure de commenter », a réagi le groupe bancaire, sollicité par l’AFP. De son côté, la FIDH a salué sur Twitter « une excellente nouvelle pour les victimes et un pas supplémentaire vers une enquête pénale sur la responsabilité de la BNP, qui a servi de banque centrale de facto aux autorités soudanaises au plus fort du génocide au Darfour, alors sous embargo.»