Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

>

Burkina Faso : attaque terroriste ce lundi 13 mai contre des catholiques ; plusieurs morts, la Vierge Marie brûlée

Facebook
Twitter
WhatsApp

Une nouvelle attaque terroriste a été perpétrée lors d’une procession religieuse en honneur de la vierge Marie à Zimtenga, dans le nord du Burkina Faso ce lundi 13 mai, moins de 24 heures après celle du dimanche, a-t-on appris.

Selon les informations, lundi, «la (statue de la) Vierge avait été sortie pour faire le tour de la paroisse (…) À l’entrée du village de Singa un groupe de terroristes a intercepté le cortège. Ils ont tué 4 fidèles et brûlé la statue», a déclaré mardi un responsable de la communication de la cathédrale de Ouagadougou à l’AFP.

Lire aussi : Togo : la BOAD recrute pour ces postes (14 mai)

Selon l’Agence nationale de presse burkinabè, les assaillants ont stoppé la procession. «Ils ont laissé partir les mineurs, exécuté quatre adultes et détruit la statue de la Vierge», a raconté un habitant cité par l’AIB.

«Hier (lundi) dans l’archidiocèse de Ouahigouya (grande ville du Nord), des individus ont attaqué des catholiques, faisant quatre victimes», a déclaré de son côté Mgr Paul Ouédraogo, président de la conférence épiscopale Burkina Faso-Niger lors de l’assemblée plénière de la conférence épiscopale d’Afrique de l’Ouest réunissant une centaine d’évêques de 16 pays à Ouagadougou.

Lire aussi : Togo : les députés retournent à l’Assemblée Nationale ce mardi 14 mai

Dimanche, six personnes, dont le prêtre célébrant la messe, avaient été tuées lors d’une attaque, attribuée à des jihadistes par les autorités, contre une église catholique à Dablo, commune de la province du Sanmatenga, également dans le nord du Burkina Faso.

Le Burkina Faso est confronté depuis quatre ans à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières, attribuées à des groupes jihadistes, dont Ansarul Islam, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et l’organisation État islamique au grand Sahara (EIGS).

D’abord concentrées dans le Nord, ces attaques ont ensuite visé la capitale Ouagadougou et d’autres régions, notamment l’Est, et fait depuis 2015 près de 400 morts, selon un décompte de l’AFP.