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Cameroun : la société civile se mobilise contre l’impunité des forces de sécurité

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Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) a lancé ce lundi 8 juin 2020 une campagne en ligne pour dénoncer l’impunité des forces de sécurité et de défense, en demandant le soutien des organes des Nations unies, de l’Union africaine et des diplomates étrangers. Les organisations des autres pays d’Afrique centrale sont également associés à cette campagne.

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Entre autres cas objet de la campagne se trouvent, des exécutions sommaires dans un village du nord en juillet 2018, la disparition de Franklin Mowha, membre du Redhac à Kumba, ou encore le massacre de Ngarbuh le 14 février 2020.

Pour Maximilienne Ngo Mbe, directrice exécutive du Redhac, la justice camerounaise ne doit pas se limiter à juger les exécutants, mais aussi les commanditaires.

« Le but de la campagne, c’est d’abord de demander que dans les prochaines enquêtes, il y ait des membres des associations bien connues qui travaillent sur ces questions. Cela est la première chose. La deuxième chose, c’est de faire à ce que des commanditaires soient mis à nu parce qu’il faut qu’on arrive à prouver la responsabilité des commanditaires, à donner leur nom. De plus en plus, on va voir que, si les commanditaires ne sont pas poursuivis, s’ils ne sont pas punis, ils vont toujours par derrière faire ce qu’ils font, c’est-à-dire mettre leurs exécutants devant et c’est les exécutants qui vont payer », a t-elle souligné.

La mise en place annoncée d’une commission d’enquête sur la mort de Samuel Wazizi, est, par ailleurs, saluée par Maximilienne Ngo Mbe, mais elle souhaite que la famille et la société civile y soient associées.

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Une vague de contestation prévaut actuellement au Cameroun après l’annonce de la mort du journaliste Samuel Wazizi lors de sa détention par des militaires.