Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

>

Cameroun : un réseau de trafic de foetus dirigé par un étudiant en gynécologie démantelé  

Facebook
Twitter
WhatsApp

Un réseau de trafic de foetus dirigé par un étudiant en gynécologie inscrit à l’Institut Supérieur de Technologies Médicales (Istm) de Nkolondom a été démantelé par la gendarmerie à Yaoundé.

Tiken Jah Fakoly : « Il nous sera difficile aujourd’hui d’empêcher Ouattara de se présenter »

Grâce à une enquête menée par un militant des Droits de l’Homme, le chef du réseau a été appréhendé jeudi dernier par des éléments de la Brigade de gendarmerie de Melen. Le militant a fait des déclarations glaçantes sur les antennes de la radio Equinoxe ce mardi 21 juillet 2020.

« Il n’est pas le seul médecin qui fait ce genre de pratiques. Il y a ses aînés académiques qui sont dans des hôpitaux publics… ce sont des actes antirépublicains que nous devons condamner avec la dernière énergie. Au bout de cinq ans, ce jeune étudiant a tué pratiquement 300 enfants délibérément, pour des motifs de cupidité. Je crois que les 20 patientes qui ont perdu la vie lors de ces malheureuses expériences, justice leur sera rendue », a affirmé le défenseur des Droits de l’homme.

Un étudiant meurt après avoir mangé des pâtes restées plusieurs jours à l’air libre

En plus de diriger le réseau de trafic de fœtus, l’étudiant pratiquait aussi des avortements illégaux coûtant entre 20 000 et 40 000 Fcfa, et des mutilations génitales. Il avait une complice à l’hôpital du District de Mvog-Ada et deux jeunes filles, élèves en classe de Terminale, rapporte Actu Cameroun.

Le Pr Tetanye Ekoe, membre de l’Ordre National des Médecins du Cameroun, a dénonçé ces pratiques anti-déontologiques et déclaré que cela porte atteinte «à l’honorabilité de cette noble profession médicale».