Carlos Ghosn n’est pas encore sorti de prison. L’homme d’affaires a pourtant reçu une bonne nouvelle ce matin : le tribunal de Tokyo avait accepté sa demande de remise en liberté sous caution, qui avait été fixée à un milliard de yens, soit huit millions d’euros. Sauf que le procureur a décidé de faire appel de cette décision du tribunal, annonce Europe 1. L’appel va être examiné dans les heures à venir.
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D’ici là, l’ancien PDG de Renault et Nissan va devoir prendre son mal en patience et va rester incarcéré. Le tribunal a pourtant estimé que le risque de fuite ou d’altération de preuves, motifs pour lesquels les précédentes demandes de remise en liberté avaient été repoussées, était faible. Un avis que ne semble pas partager le procureur…
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Si Carlos Ghosn était remis en liberté ce mardi, il aurait plusieurs conditions à respecter, dont celles de résider au Japon et l’interdiction de quitter le pays, même pour un bref séjour à l’étranger. Des conditions que l’homme d’affaires s’était déjà engagé à respecter dans un communiqué publié il y a plusieurs semaines déjà, où il clamait de nouveau son innocence dans cette affaire.
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Arrêté le 19 novembre dernier à Tokyo, Carlos Ghosn, déchu depuis de son titre chez Renault et Nissan, a été inculpé pour fausses déclarations de revenus aux autorités boursières et abus de confiance. Son procès ne devrait pas intervenir avant plusieurs mois.
