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Ce job de rêve à 156 millions FCFA dont personne ne veut !

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Malgré les nombreux avantages, le poste ne trouve pas preneur ! Débordé par le nombre de patients depuis deux ans, un médecin de la petite ville néo-zélandaise de Tokoroa, dans la région de Waikato, cherche désespérément un médecin-assistant.

Las de ne pas trouver chaussure à son pied, il a eu l’idée de passer la plus alléchante des annonces : un salaire annuel de 400 000 dollars néo-zélandais (près de 240 000 euros, 156 millions FCFA), trois mois de congés payés et pas de travail en soirée ni le week-end.

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Pourtant, quelques mois après avoir passé cette offre de rêve, aucun candidat n’est venu toquer à la porte du docteur Alan Kenny.

Alors pourquoi, malgré un salaire deux fois plus élevé que le revenu moyen d’un médecin dans ce pays, personne ne souhaite se rendre dans cette ville de 13 600 habitants ?

Selon le Guardian, qui cite la vice-présidente du réseau des médecins ruraux de Nouvelle-Zélande, la plupart des remplaçants sont des médecins étrangers souhaitant rester sur une courte période.

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Pour Linda Reynolds, la difficulté à trouver des remplaçants dans ces zones reculées est souvent liée à l’isolement, au manque d’infrastructures scolaires ou sociales ? mais aussi à un réseau téléphonique plutôt mauvais.

Le médecin de 61 ans, interviewé par le New Zealand Herald, crie son désarroi à qui veut bien l’entendre : « Je peux vraiment leur offrir un incroyable salaire. L’activité de mon cabinet a explosé l’an dernier et plus vous avez de patients plus vous avez de revenus. Mais j’en suis à un point où ça fait trop à la fin de la journée ».

Contacté par le Guardian depuis la médiatisation de sa situation, M. Kenny dit être aujourd’hui encore plus débordé, tant les candidatures affluent. En quelques jours, il affirme avoir reçu des centaines d’appels, de courriels ou de lettres venant du Brésil, de Pologne, d’Inde, d’Afrique de Sud ou de France.

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Sauf que 99 % d’entre elles étaient de “mauvaises” candidatures, soit parce que les candidats ne parlaient pas anglais, soit parce qu’ils n’avaient pas de formation en médecine.

« La ville a réagi avec une grande hostilité à ma situation en sachant combien un médecin pouvait gagner (…) Je me sens vraiment stressé, mes patients ne sont pas contents et mon équipe est sous pression », regrette-t-il.

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Toute cette histoire ne lui aura en tout cas pas redonné espoir : « Si un candidat sérieux émerge de cette horrible expérience, je serai vraiment surpris ».