Climat, inégalités : les nouveaux défis du FMI

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L’Assemblée annuelle du Fonds monétaire international (FMI) démarre ce lundi 14 octobre à Washington, en présence de tous les États membres. Avec à l’agenda, les priorités fixées par sa nouvelle directrice, la Bulgare Kristalina Georgevia.

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Kristalina Georgevia, qui est la première dirigeante du FMI issue d’un pays émergent, considère que le climat et les inégalités sont devenus des sujets incontournables pour son agence. Des sujets sur lesquels le Fonds a fait jusqu’à maintenant de beaux discours, mais pas de propositions concrètes.

Son rôle traditionnel est de veiller à la stabilité financière internationale en jouant les pompiers quand un État se retrouve au bord de la faillite. La dirigeante du FMI est convaincue qu’il faut taxer davantage le carbone pour faire baisser les émissions

Selon la dernière étude du FMI, un prix du carbone à 75$ la tonne, imposé dans tous les pays du G20 permettrait de limiter le réchauffement à +2° d’ici 2100. Il faut donc revoir la fiscalité selon Kristalina Georgevia.

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Mais, tant que cet impôt écolo sera vécu comme une taxe sur les plus pauvres, sa mise en œuvre parait bien improbable. Les économistes du Fonds devront donc déployer des trésors d’ingéniosité pour trouver la bonne formule fiscale, écologiquement efficace, égalitaire et politiquement neutre.

Avec RFI

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