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Condamnés à mort, des djihadistes français crient au scandale

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Depuis leur condamnation à mort en Irak en mai et juin dernier, onze Français dénoncent les conditions de détention qu’ils disent subir, rapporte franceinfo. Dans une lettre qu’ils ont fait parvenir à leurs proches, deux d’entre eux appellent tout simplement à l’aide. C’est le collectif Familles unies qui dénonce ces faits dans un communiqué le 23 janvier. « Dans un courrier parvenu à leurs familles, des prisonniers parlent de ‘tortures et d’humiliations’, de ‘menaces incessantes’ de la part de certains gardiens », relaie le site.

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Les prisonniers dénoncent en effet leurs conditions de détention dans la prison d’Al-Rosafa à Bagdad : « Nous sommes confrontés aux menaces incessantes, verbales et physiques des miliciens qui travaillent dans cette prison », déplorent-ils. Et d’ajouter : « Certains d’entre nous se sont fait torturer et humilier, la pression est tellement forte qu’il y en a parmi nous qui se sont isolés et se sont mis à parler tout seul, et que la mort leur est préférable au calvaire actuel. »

Ils vont jusqu’à interpeller la France pour son manque de considération. « La France ne nous veut pas et l’Irak a reçu l’ordre de nous assassiner dès que l’occasion se présentera », admonestent-ils, précisant que la France leur avait fait savoir qu’elle ne pouvait rien pour eux. Ils demandent dès lors à « être transférés d’urgence » dans un endroit « sécurisé par les Américains », dévoile Libération.

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Fodil Tahar Aouidate et Brahim Nejara, deux hommes de 33 ans, sont considérés comme des figures connues de l’État islamique et du djihad français. Dans plusieurs vidéos, ils sont apparus se félicitant notamment des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. L’un des deux est soupçonné d’avoir voulu organiser un attentat en France et l’autre d’avoir été à l’origine d’une filière de Français en Syrie et en Irak. Le collectif Familles unies urge le gouvernement « d’intervenir pour faire cesser toute forme de traitement inhumain et dégradant infligé aux prisonniers et pour que les peines de mort soient commuées. »

Avec Valeurs Actuelles