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Contestation contre le président IBK au Mali: plusieurs blessés et au moins un mort

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La contestation contre le président malien Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) ne faiblit pas. A l’appel du mouvement du 5 juin incarné par l’imam Mahmoud Dicko, de milliers de manifestations ont pris d’assaut 2 des 3 ponts de Bamako ainsi que les sièges des médias d’Etat.

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Selon le bilan officiel de cette journée de vendredi 10 juillet, au moins une personne a été tuée et 19 blessés conduits dans des centres hospitaliers de la capitale, rapporte l’AFP.

Malgré la situation tendue, les responsables de la contestation ont réitéré leur appel à une désobéissance civile, dans un document en dix points dans lequel ils précisent les actions à mener.

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Parmi celles-ci figurent le mot d’ordre de «ne plus payer aucune amende ou contravention pendant cette période» dont la durée n’a pas été précisée. Le document mentionne aussi le blocage de l’entrée des services de l’Etat sauf ceux liés à la santé, l’occupation des carrefours et la mise en place de «brigades mobiles de communication pour le cas où internet serait coupé ou ralenti».

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Le président Keïta a vainement tenté dans son discours mercredi soir un apaisement, en ouvrant la voie à un réexamen de l’inversion par la Cour constitutionnelle des résultats d’une trentaine de résultats des législatives de mars-avril, considérée comme déclencheur de l’actuelle crise politique. IBK a laissé entendre qu’une Cour nouvellement formée pourrait revenir sur cette décision, qui a profité à une dizaine de membres de sa majorité, à commencer par celui qui allait ensuite être élu à la présidence du Parlement.

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Le Mouvement du 5 juin réclame la dissolution du Parlement, la formation d’un gouvernement de transition dont il désignerait le premier ministre, ainsi que le remplacement des neuf membres de la Cour constitutionnelle, accusée de collusion avec le pouvoir.