Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Coronavirus : les voleurs s’adaptent à la situation actuelle

Facebook
Twitter
WhatsApp

Sale temps pour les cambrioleurs, et les délinquants d’une manière générale. Avec la quasi-totalité des forces de l’ordre sur le terrain, affectée aux contrôles des déplacements (renforcement annoncé sur le littoral), et une très grande partie des gens coincés à domicile, la délinquance habituelle s’effondre. Les forces de l’ordre à Brest redoutent en revanche l’émergence d’une « délinquance coronavirus » : vols de masques, de gel hydroalcoolique, de produits de première nécessité…

 

Coronavirus : « La menace d’une pandémie est devenue très réelle », avertit l’OMS

Cela s’est produit dans de nombreux établissements de santé, dans certaines entreprises, mais « à très petite échelle » jusqu’à présent en Bretagne. « Les masques sont sous clé, dans le bureau des cadres », témoignent de nombreux soignants. Hormis une tentative de cambriolage dans une pharmacie à Brest, aucun fait significatif ne semble avoir été signalé.
Pour ces délits, la Justice prévoit des poursuites sur mesure. « Pour ceux qui vendent des masques au lieu de les remettre aux autorités, on peut les poursuivre pour « refus de déférer à une réquisition de l’autorité administrative en cas de menace sanitaire grave », indique un magistrat. Le tarif ? Six mois de prison et 10 000 € (6 500 000 FCFA) d’amende. Un crachat sur un policier ou un gendarme lors d’un contrôle ? C’est potentiellement une « violence sur personne dépositaire de l’autorité publique », trois ans de prison et 45 000 € (29 500 000 FCFA) d’amende.
« La rébellion, l’outrage à agent, des menaces de mort peuvent aussi éventuellement être retenues », égrène le magistrat. Dans tous les cas, les peines infligées risquent d’être exemplaires. « Il y va de l’efficacité du confinement. S’il y a des brèches, cela menace tout le monde », résume un responsable policier.

Un ancien bunker de l’« armée secrète » de Churchill découvert dans une forêt écossaise

Les forces de l’ordre redoutent aussi les effets à plus long terme : problèmes d’approvisionnement, pillages, actes de rébellion… « Plus le confinement va durer, plus il va déclencher des mécanismes inattendus, estime une source sécuritaire à Paris. Mais pour le moment, les règles sont plutôt bien respectées ».

 

Source : Le Télégramme