59 158 cas positifs et désormais 5476 morts : tel est le dernier bilan publié vendredi soit par les autorités italiennes. Et si certains voyaient un léger espoir dans les 651 nouveaux décès constatés lors des 24 dernières heures, en recul par rapport aux 793 disparitions annoncées la veille, l’Italie reste le pays le plus durement touché au monde par le Covid-19.
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Et alors que les autorités italiennes ont annoncé, samedi, l’arrêt de «toute activité de production non essentielle» dans le pays, certains clubs de Serie A, à l’image de Naples ou la Lazio Rome, envisagent de reprendre l’entraînement dès cette semaine. Une perspective qui ne manque pas de faire polémique. «Je ne sais pas ce que certains ont dans la tête en pensant être avantagés en reprenant les entraînements. S’entraîner maintenant, deux mois avant la reprise du championnat, c’est insensé. Et dangereux. Restons à la maison», a ainsi fait savoir Damiano Tommasi, le président du Syndicat des joueurs.
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Massimo Cellino, le président de Brescia a encore été plus loin. «Ce virus, c’est la peste, a-t-il tonné auprès du Corriere dello Sport. La saison est finie. Si quelqu’un veut ce scudetto maudit, qu’il le prenne. C’est fini ».
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Des propos forts auxquels adhère sans doute le Professeur Pierluigi Lopalco, épidémiologiste italien de renommée mondiale. Car pour lui, non seulement la fin de saison est menacée mais la prochaine ne devrait pas pouvoir non plus se dérouler dans des conditions normales, tout du moins à son début. L’expert table en effet sur un huis clos généralisé jusqu’en automne.
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«J’ai entendu des choses incroyables. Le ministre des Sports a déclaré que le championnat de football pourrait recommencer début mai, à huis clos ou avec des spectateurs. Mais de quoi parle-t-on ? Avant octobre, je pense qu’il sera totalement impossible de ramener les gens au stade. Les mesures restrictives vont durer au moins jusqu’à l’été pour tout le monde, tout devra ensuite être fait avec calme et prudence», a-t-il ainsi déclaré dans les colonnes de La Reppublica. L’Italie, et toute l’Europe du football, ne sont pas sorties de la crise.
