Libéré sous conditions depuis le 1er février dernier, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo vit désormais en Belgique. Les autorités belges avaient accordé un visa dit de type C qui l’autorise à séjourner durant 90 jours ou trois mois dans le royaume belge.
Il se trouve que la durée de validité du document prend fin en ce mois de mai, mais aucune information relative à son renouvellement n’est disponible à ce jour.
Le 20 février 2019, le greffier a déposé dans l’affaire une note verbale du 18 février 2019 du Royaume de Belgique craignant que l’application pratique de la condition énoncée au paragraphe 60 du jugement serait déraisonnable compte tenu de la configuration municipale et du lieu de résidence particulière de l’ex-chef d’Etat ivoirien.
Pour ces raisons, le Royaume de Belgique s’est montré favorable à une modification de la restriction de circulation imposée à l’ancien président ivoirien. Sa défense a sollicité la Chambre pour modifier la condition énoncée de l’arrêt, comme suggéré par le Royaume de Belgique. La chambre d’appel a décidé de modifier cette condition.
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Laurent Gbagbo et Blé Goudé acquittés ont été libérés sous conditions, suite à l’arrêt relatif à l’appel interjeté par le Procureur, Fatou Bensouda, contre la décision orale de la Chambre de première instance I en vertu de l’article 81-3 c i) du Statut de Rome.
Les juges qui ont ordonné la libération des accusés n’ont à ce jour rendu leur décision par écrit comme le souhaite l’accusation. Gbagbo et Blé Goudé ne sont toujours pas fixés sur leur sort, impossible de savoir quand démarrera leur procès en appel.
La Belgique qui a accepté de recevoir Laurent Gbagbo sur son sol n’a plus d’autres choix que de renouveler son visa, car le retard pris dans le rapport écrit des juges ne saurait lui être imputable.
