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Côte d’Ivoire : le torchon brûle entre Serges Kassy et Tiken Jah ; voici la raison

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Depuis longtemps, une guerre fratricide divise Tiken Jah Fakoly et Serges Kassy. Les deux chanteurs ivoiriens semblent ne pas regarder dans la même direction. En 2015, le « parrain de la FESCI » reprochait à Doumbia Moussa, nom à l’état-civil de Tiken, d’avoir choisi le camp de la rébellion lorsque le pouvoir de Laurent Gbagbo était attaqué en 2002.

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« Je voudrais ce matin, dire à mon ami et frère Tiken Jah Fakoly que le 19 septembre 2002, quand Alassane Dramane Ouattara et Soro Guillaume prirent les armes pour attaquer les institutions de la République de Côte d’Ivoire incarnées par le président Laurent Gbagbo, il fit le choix de soutenir la rébellion, et moi de soutenir les institutions de la République », avait déclaré le chanteur. Cinq ans plus tard, le torchon continue par brûler entre les deux hommes.

Depuis son exil, Serges Kassy suit de près l’actualité socio-politique ivoirienne. Le reggae man ne manque pas de fustiger le régime d’Alassane Ouattara et du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Lundi 17 février 2020, « Sergent » s’en est ouvertement pris à Tiken Jah, qu’il considère comme un partisan du chef de l’État ivoirien.

Il accuse son compatriote de s’être « donné corps et âme pour une cause tribale et ethnique » et d’avoir contribué à faire « taire la vérité, pour la promotion du mensonge sur les chaines de télé et de radios étrangères, pour l’installation d’un individu sur le sang de milliers d’Ivoiriens ». Serges Kassy reproche également au descendant de Fakoly de n’avoir pas critiqué le déguerpissement des populations par le gouvernement ivoirien comme il avait fait sous le règne de Laurent Gbagbo. Il déplore également qu’à la découverte d’un adolescent mort dans le train d’atterrissage d’un vol d’Air France, le mercredi 8 janvier dernier, en France, l’auteur de l’album « Françafrique » soit resté muet sur la question.

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« Quand on a eu ce parcours peu glorieux dans la déstabilisation et la descente aux enfers de son propre pays, la sagesse conseillerait qu’on s’efface ou qu’on tente de se racheter en faisant amende honorable », a lancé « Sergent ». Suite à ces révélations, la réplique de Tiken Jah Fakoly ne se fera pas attendre.