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Côte d’Ivoire/Crise post-électorale de 2010 : Guillaume Soro se reproche-t-il quelque chose ?

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Dans une tournée qu’il a amorcée depuis son départ de la tête du parlement ivoirien, Guillaume Soro ne s’accorde plus de repos.

Selon Benin Web Tv, il parcourt hameaux et villages pour rallier les populations à sa cause. À Dabakala, dans le nord du pays, Soro s’est laissé aller. Il a semblé condamner la gestion du président Ouattara en des termes amers.

« On nous a humilié, injurié, insulté, renvoyé, pourtant je ne me rappelle pas qu’un seul instant nous ayons trahi la cause(…) », a-t-il déclaré. Celui qui a combattu aux côtés de Ouattara pendant la crise post-électorale de 2010 s’est désolé lorsqu’il dit qu’ « ils prient tous les jours pour que mes comptes bancaires soient vides(…) ».

Guillaume Soro jette des fleurs à Laurent Gbagbo tout en jetant Ouattara en pâture à ses parents. « Quand Gbagbo était là, il ne mettait pas en prison Blé Goudé ; quand Bédié était là, il ne mettait pas KKB (Ndlr : Kouadio Konan Bertin) en prison. Pourquoi c’est au tour du nord que le nord met le nord en prison ? » S’interroge-t-il.

Il ne se reconnaît pas en erreur pour mériter le sort qui lui a été infligé. Il a laissé entendre que « même si j’avais fait quelque chose, le pardon était là pour que l’union du peuple du nord soit sauvée ».

Un aveu de crime de Guillaume Soro?
Guillaume Soro se reproche-t-il quelque chose dans la guerre qui a eu lieu en Côte d’Ivoire après les élections de 2010 ? Lui seul pourra situer son auditoire.

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En tout cas, dans sa déclaration à Dabakala, à en croire Bénin Web Tv, il a lâché une portion de phrase qui n’est pas loin de la confirmation de sa probable contribution à la barbarie orchestrée pendant ce temps-là.« Nous nous sommes battus ; nous avons tellement souffert dans cette bataille. Nos morts sont là pour nous rappeler tous les jours », confesse-t-il. Peut-être qu’il a d’autres choses à dire au peuple pour être tranquille en conscience.