L’ancien ministre de Gbagbo en charge de la réconciliation a depuis la ville de Toumodi donné les conditions de son patron pour aller à l’élection présidentielle en 2020.
C’est depuis le centre polyvalent Allah Thérèse de Toumodi, à la cérémonie d’investiture de la fédération FPI « Gbagbo ou rien » de la ville que Sebastien Danon Djédjé a fait savoir que pour Gbagbo, le plus important ce n’est pas l’élection présidentielle de 2020, mais plutôt la nécessité pour les Ivoiriens d’aller à une véritable réconciliation.
Il a fait remarquer que pour éviter les mêmes crises que les Ivoiriens ont vécues en 2010, Gbagbo demande d’aller à une réconciliation vraie.
« Aujourd’hui, tout le monde parle d’aller à l’élection en 2020. Le président Laurent Gbagbo estime qu’il faut des conditions pour une élection apaisée. Gbagbo demande la réconciliation des Ivoiriens avant l’élections de 2020. C’est ce qu’il souhaite pour la Côte d’Ivoire afin d’éviter les mêmes crises que les Ivoiriens ont vécues en 2010 », a-t-il dit.
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Aussi, l’ex- ministre de Gbagbo a fait savoir aux populations de Toumodi que lorsque lorsqu’il y a eu la rébellion, les résolutions des différentes négociations notamment à Linas Marcoussis, n’ont pas été mises en œuvre.
« Laurent Gbagbo avait exigé la réconciliation et le désarmement. Mais rien n’a été fait et les élections présidentielles ont eu lieu. Les conséquences, nous les connaissons tous. Après les événements, la réconciliation ne s’est toujours pas faite et on se prépare encore à aller à des élections présidentielles. Pour le FPI, il est indispensable d’évacuer ce préalable. Quand tu es un chef de village, tu ne dois pas mépriser ceux qui sont dans les campements. Il faut éviter de les étouffer, d’étouffer les actions qu’ils posent. Lorsque tu mets le riz au feu et que la marmite fermée, boue, le couvercle finit par sauter. Nous ne voulons pas être étouffés, nous voulons respirer », a-t-il affirmé.
Pour Danon Djédjé, plusieurs défis sont à relever par le parti au pouvoir. Faisant savoir que les Ivoiriens sont confrontés aujourd’hui au problème de l’insécurité, il a également ajouté que ces derniers sont de plus en plus pauvres pendant ce temps, le pouvoir ne fait qu’endetter la Côte d’Ivoire.
Enfin, l’ancien ministre en charge de la réconciliation de Gbagbo s’est félicité de la plateforme initiée par Bédié et du rapprochement de ce dernier avec Laurent Gbagbo.
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« Je veux saluer la plateforme initiée par le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Henri Konan Bédié ainsi que le rapprochement FPI-PDCI. Au PDCI et aux autres formations de l’opposition, je fais remarquer que la Côte d’Ivoire va mal parce qu’elle a perdu ses repères. Nous devons nous battre pour que la Côte d’Ivoire retrouve ses racines et ses valeurs », a-t-il indiqué.
Avec Koaci
