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Côte d’Ivoire-Drame : plusieurs agressions et blessés signalés, des microbes s’invitent à Danané

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Voilà bientôt trois mois que la population de Danané est confrontée à une situation d’insécurité à grande échelle, comme rapporté par nos confrères du site d’information Koaci.

Les agressions à tout-va, sont perpétrées tant sur les grands axes que dans différents quartiers de la ville, et cela, à n’importe quel moment de la journée, selon des informations.

Excédé par cette situation de terreur, le maire de la commune de Danané, Ouattara Lacina, joint au téléphone, explique la véracité des informations reçues tout en indiquant avoir pris des dispositions pour la sécurité de sa population.

« Cette situation est déplorable. Il faut reconnaître que la police a fait beaucoup au niveau des fumoirs. Il y a eu beaucoup de descente dans ces lieux-là, mais on ne comprend pas cette recrudescence des attaques. En plus, ce n’est même pas la nuit qu’ils s’adonnent aux attaques. À 18 heures, 19 heures, ils attaquent les gens. J’ai écrit au directeur régional de la Compagnie Ivoirienne d’Électricité (CIE) pour qu’il améliore l’éclairage public », a expliqué le maire de Danané.

Cette insécurité d’une extrême violence vécue par la population, crée l’exode des opérateurs économiques vers la ville de Man à 85 kilomètres de Danané pour leur approvisionnement, avec le risque cette fois, de tomber sur des coupeurs de route en vogue sur ces trajets.

« À 45 kilomètres de Danané, un véhicule personnel a essuyé plusieurs rafales d’armes  automatiques des coupeurs de route. Dieu merci, personne parmi les deux occupants n’a été touché si ce n’est le pneu arrière de la voiture qui a été perforé et malgré ça, ils ont roulé avec jusqu’à destination pour échapper aux agresseurs », a confié à un habitant de Danané.

Dans la soirée d’hier, jeudi, au moment de la rupture du jeûne musulman, deux hommes qui se rendaient à la grande mosquée au niveau du quartier Belle Ville, ont été sauvagement agressés à l’arme blanche.

Ces jeunes surnommés microbes  sont connus de tous. Ils fréquentent tous les fumoirs et sont protégés par on ne sait  qui. Malgré la présence de toutes les forces de défense et de sécurité ici, nous avons terriblement peur maintenant à Danané», poursuit l’habitant.