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Côte d’Ivoire : Guillaume Soro dénonce un complot pour l’assassiner

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Devenu un véritable poil à gratter pour Alassane Ouattara, le chef de l’État, depuis sa fracassante démission de la présidence de l’Assemblée nationale, le vendredi 8 février 2019, Guillaume Soro n’arrête pas de déblatérer contre le régime d’Abidjan dont il était une figure emblématique.

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Guillaume Soro

Chaque jour, il apporte son lot de révélations et d’accusations à travers conférences de presse, rencontres avec les couches sociales, politiques, communautés ethniques, tweets et posts sur sa page Facebook et compte Tweeter.

Samedi 16 mars 2019, l’ancien chef du parlement ivoirien a remis le couvert. Cette fois-ci, il évoque sa mort. Si Guillaume Soro ne dit pas si cette mort, qui le guette, est imminente, il laisse entendre qu’elle se profile à l’horizon.

« En tout cas ! Je vais parler en attendant de mourir ! Il semble que le grand Ok a été donné pour… En attendant, je vais parler quand même … », s’est fendu le député de Ferké commune sur son compte Tweeter.

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Qui en veut à Guillaume Soro au point de vouloir le refroidir à jamais ? Qui est cette personne qui a donné « le grand Ok » pour le tuer ? Fourberie politique destinée à amuser la galerie pour attirer la sympathie des Ivoiriens ou alors s’agit-il d’informations crédibles ?

Depuis sa démission forcée, selon lui, Guillaume Soro critique beaucoup, en particulier contre le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) et son président-fondateur, Alassane Ouattara. Mais, jamais il n’a évoqué l’éventualité d’un complot visant à l’éliminer physiquement.

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La veille, vendredi, dans un autre post rageur, Guillaume Soro s’était plaint de ce qu’on veuille le séparer de « son frère », son Directeur de protocole, Soul To Soul, convoqué au ministère des Affaires étrangères, après la dissolution du cabinet du président de l’Assemblée nationale. « Eeh ! Pourquoi séparer deux frères ? Même Gbagbo ne nous a pas séparés. Soul, tu peux partir… Ne regarde pas ma situation… Dieu nous réunira un jour », avait-il écrit.