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Côte d’Ivoire : les congressistes élisent Charles Blé Goudé à la tête de son parti

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L’ancien chef des Jeunes Patriotes de Côte d’Ivoire, Charles Blé Goudé, récemment acquitté de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale (CPI), a été élu à la tête de son parti, dimanche 18 août, à l’issue d’un premier congrès tenu à Abidjan.

Selon les conclusions du premier congrès ordinaire du parti né du mouvement de ce proche de l’ex-président Laurent Gbagbo qui nourrit lui-même des ambitions présidentielles, « Charles Blé Goudé a été élu à l’unanimité des 1 250 congressistes président du Cojep pour quatre ans ».

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Joint par téléphone, Charles Blé Goudé affirme : « Les congressistes m’ont porté à la tête du Cojep. J’en mesure toute la responsabilité. Ma priorité, la paix et la réconciliation des filles et fils de la Côte d’Ivoire ».

L’ex-leader, intervenant par vidéo conférence devant ses partisans rassemblés à Yopougon, un quartier populaire d’Abidjan déclare : « Je vous fais une promesse, ensemble vous et moi, nous allons construire un grand parti politique dont le bastion sera la Côte d’Ivoire ».

Sur la chaine France 24, en juin dernier, Charles Blé Goudé avait déclaré : « J’ai des ambitions pour un jour diriger mon pays, avec une équipe qui comprendra qu’il faut faire de la politique autrement en Côte d’Ivoire ». Il informe la population de son retour : « Bientôt, nous [Blé Goudé et Laurent Gbagbo] serons en route pour la Côte d’Ivoire », a déclaré Charles Blé Goudé.

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Il avait pourtant déclaré dans un entretien à l’AFP vers fin mai, qu’il ne serait « candidat à rien en 2020 », l’année de la prochaine élection présidentielle.

Il fut surnommé « le général des rues » dans les années 2000, pour sa capacité à mobiliser les partisans de Laurent Gbagbo à travers le mouvement des Jeunes patriotes notamment, souvent qualifié de milice.

Il est considéré par ses détracteurs et les ONG internationales comme l’un de ceux qui ont contribué à la montée de la tension en Côte d’Ivoire dans la décennie 2000, qui a culminé en 2010-2011 dans les violences post-électorales ayant fait plus de 3 000 morts.