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Côte d’Ivoire/Présidentielles 2020 : l’émouvant message de Blé Goudé au président Ouattara

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Dans exactement 15 mois, les Ivoiriens seront appelés à faire le choix de leur futur président. Et le souhait de Charles Blé Goudé, c’est que cette élection se déroule dans des conditions autres que celles d’octobre 2010.

Témoin clé de la barbarie survenue au lendemain de l’élection présidentielle de 2010, Charles Blé Goudé a exprimé via le canal du confrère Linfodrome.ci, son souhait de voir le scrutin de 2020 se dérouler dans des conditions autres que celles qu’a connues précédemment la Côte d’Ivoire. Il est évident pour l’ancien patron de la galaxie patriotique que la tenue d’élections apaisées, crédibles et ouvertes à tous, passe par la mise en place d’une commission électorale indépendante (CEI) consensuelle.

«Je rêve d’assister un jour à une passation de pouvoir entre un président sortant et un président élu. Et cela passe par une bonne réforme de la CEI qui va être véritablement l’arbitre pour qu’il y ait une véritable compétition et non pour qu’on parte à des élections déjà pipées d’avance et qu’on dise c’est « géré et bouclé », a-t-il souhaité. « Il faut qu’on dépasse nos petites ambitions. Aucune ambition n’est au-dessus de la vie des Ivoiriens », a-t-il alerté la classe politique ivoirienne. Le président du congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP) s’est ensuite principalement adressé au président Alassane Ouattara et à son régime le RHDP.

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« S’il vous plaît, acceptez qu’on puisse ne pas rééditer 2010 », a-t-il plaidé auprès du pouvoir en place sur la question de la réforme en profondeur de la CEI. La question de la réforme de la CEI, faut-il le souligner, divise profondément pouvoir et opposition ivoirienne à quelque 15 mois de la présidentielle de 2020. Après 6 mois de discussions avec l’opposition politique majeure, soldées par un « échec », le camp présidentiel a pris la responsabilité de faire adopter au « forceps » en conseil des ministres « le projet de loi portant recomposition de la CEI », avant d’être déposé devant les députés où cette loi a été également adoptée en commission, la semaine dernière.

« J’ai peur quand on se dit trop puissant, quand on se dit qu’on peut toujours écraser les autres, quand on croit que les autres ne sont jamais rien (…). Asseyons-nous, déposons sur la table toutes les propositions possibles. Ne fermons pas la porte à toutes les possibilités. On ne fait jamais assez pour la paix », a-t-il suggéré.

En clair, pour l’ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo, « c’est tout à l’honneur du président Ouattara », que l’institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, soit profondément reformée. « L’histoire retiendra que c’est sous le président Ouattara que la Côte d’Ivoire a été dotée d’une commission électorale véritablement indépendante », a-t-il indiqué à ce sujet.

afrique-sur7.fr