Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

>

Côte d’Ivoire : une ex-ministre, proche de Soro sans pitié pour Ouattara devant des pasteurs

Facebook
Twitter
WhatsApp

Affoussiata Bamba Lamine a répondu récemment à l’invitation du collège des pasteurs de Port-Bouët pour s’exprimer sur l’actualité politique nationale. Dans une vidéo diffusée par la chaîne GKS TV, l’ex-ministre de la Communication s’en prend ouvertement à Alassane Ouattara.

Incendie, Ouattara, Sall, Tshisekedi,Répondant à une invitation du collège des pasteurs de Port-Bouët, une commune balnéaire d’Abidjan, Affoussiata Bamba Lamine n’a pas du tout été tendre avec le régime d’Alassane Ouattara. D’entrée de jeu, la candidate malheureuse aux élections législatives du 18 décembre 2016 a décrié la corruption qui mine la société civile ivoirienne. “Un problème qui concerne toute la Nation, qui est très clair, on n’a même pas besoin de rentrer dans les compromissions, mais tu vas trouver un membre de la société civile qui va aller d’un côté. Tout ça pourquoi, parce qu’on lui a donné de l’argent. Est-ce qu’on peut continuer comme ça ?”, a déploré cette proche de Guillaume Soro.

Lire aussi: Bassin du lac Tchad : 100 millions de dollars pour vaincre Boko Haram

Au cours de son intervention, Affoussiata Bamba Lamine a accusé Alassane Ouattara d’être partisan. “Les Ivoiriens veulent du développement de leur pays. Ils veulent qu’un président vienne s’asseoir pour dire : je développe le pays pour tous les Ivoiriens. C’est pour ça d’ailleurs que dans la Constitution que nous avions en 2000, on avait décidé que le président de la République ne pouvait pas avoir de parti politique, que c’était le président de tous les Ivoiriens. Ce qui n’est pas le cas de cette Constitution où le président est partisan. Il appartient à un parti politique”, a ajouté la fille du professeur Bamba Moriféré.

L’invitée des pasteurs de Port-Bouët a aussi abordé la question de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI). “Quand on dit, il faut qu’il y ait une bonne commission électorale indépendante, c’est pour tous les Ivoiriens. C’est pour que le président qui est issu des élections qui vont être organisées par cette Commission électorale indépendante soit un président qui soit accepté par tous les Ivoiriens parce que tout le monde a vu que c’est lui qui a eu le suffrage”, a expliqué l’ancienne porte-parole des Forces nouvelles.

Lire aussi: Bénin : un peu de repos pour Patrice Talon

La réforme de la CEI constitue actuellement une véritable pomme de discorde entre l’opposition ivoirienne et les tenants actuels du pouvoir. Le projet de loi sur la réforme de la CEI a été voté par les députés le jeudi 18 juillet 2019. Les partis politiques de l’opposition n’entendent pas baisser les bras et prévoient des actions afin de plier le gouvernement.

afrique-sur7.fr