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Covid-19 : quelles activités sportives comportent-elles le moins de risques de contamination ?

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Peut-on encore faire du sport en temps de Covid-19 ? Le monde sportif est l’un des plus touchés par la résurgence du coronavirus depuis la rentrée. Dans les zones de forte circulation du virus, les salles de sport, les gymnases et les piscines ont été fermés par arrêté préfectoral, parfois dans la cacophonie : les bassins couverts ont été interdits à Lyon, mais pas à Paris, pourtant en même niveau d’alerte, tandis que les salles ont obtenu en justice le droit de rouvrir dans certaines villes comme Rennes.

Dans les métropoles concernées par le couvre-feu, il n’est plus possible de faire du sport en dehors de chez soi après 21 heures. Seuls certains publics prioritaires, comme les mineurs pratiquant le sport en association ou les sportifs de haut niveau, ne sont pas concernés par ces restrictions. Le 10 octobre 2020, 90 personnalités du monde du sport, emmenées par Zinédine Zidane, ont cosigné une pétition pour demander la réouverture des structures sportives partout en France, arguant qu’aucun foyer de contamination n’avait été identifié par les agences régionales de santé.

Ce que l’on sait, en revanche, c’est qu’au 5 octobre 2020, la Santé publique de France recensait 233 foyers de contamination en lien avec un milieu sportif, soit 6,95 % des clusters répertoriés depuis le début de la pandémie. C’est bien moins que dans les milieux familiaux et professionnels, mais ce nombre est en forte progression depuis la fin de l’été et la reprise des compétitions sportives.

Quels sont les sports à conseiller ou à éviter pour limiter son exposition au Covid-19 ? Le Monde a analysé pour quarante disciplines les articles de presse sur les clusters documentés, des recommandations scientifiques sur les risques liés à l’activité physique, des protocoles des fédérations, et des études scientifiques générales (comme celles de l’Institut australien du sport et de l’École Polytechnique de Turin) et spécifiques (notamment celle sur un cluster dans une salle de squash).

source : lemonde.fr