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CPI : Fatou Bensouda jette son dévolu sur le fils de Kadhafi

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Très critiquée pour sa gestion de certains dossiers, la Cour Pénale Internationale (CPI) veut redorer son blason dans une affaire. Il s’agit de la Libye. La Cour veut le fils de l’ancien guide libyen Saif Al-Islam Kadhafi pour envoyer un « message fort ».

En effet, dans son exposé au Conseil de sécurité, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a exhorté tous les États membres des Nations Unies à veiller à ce qu’un message cohérent et sans ambiguïté soit transmis à toutes les factions en guerre en Libye.

Bensouda Fatou indique que les règles du droit international humanitaire doivent être pleinement respectées et que les auteurs de crimes d’atrocité seront tenus individuellement pour responsables devant la loi. Elle a également rappelé au conseil que les mandats d’arrêt émis contre Saif Al-Islam Kadhafi, Mahmoud Mustafa Busayf Al-Werfalli et Al-Tuhamy Mohamed Khaled étaient en attente d’être exécutés et que si les trois criminels recherchés étaient livrés à la CPI, cela enverrait un message fort et nécessaire aux victimes de crimes graves en Libye, indiquant que le Conseil de sécurité et la communauté internationale tout entière sont déterminés à faire en sorte que justice soit rendue et se sont engagés à poursuivre leurs actions concrètes à cette fin.

Bensouda a indiqué que Mahmoud Al-Werfalli était toujours en Libye et qu’il se déplaçait librement sans aucune preuve concrète qu’il avait été poursuivi par « l’armée nationale libyenne » sous le commandement de Khalifa Haftar. « L’exécution des mandats d’arrêt reste l’un des plus grands défis de la CPI, les laissant entièrement dépendants de la coopération des États. L’engagement du conseil à exhorter les États à agir était également essentiel », a-t-elle ajouté.