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Daesh-Vidéo : Nouvelle apparition depuis 2014 du terroriste Abou Bakr al-Baghdadi, chef de l’Etat islamique

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Cela faisait cinq ans qu’il n’était plus apparu à l’écran. Donné pour mort à plusieurs reprises, le chef du groupe Etat islamique Abou Bakr al-Baghdadi est visible dans une vidéo de propagande mise en ligne lundi par Daech.

L’homme est assis les jambes croisées sur un coussin et arbore une longue barbe grise qui semble être teinte. Il parle doucement, s’arrêtant quelques secondes au milieu de ses phrases, et affirme que l’EI « se vengera » au nom de ses membres tués et que le combat contre l’Occident est « une longue bataille ». S’adressant à trois hommes dont les visages ont été floutés, il promet d’autres actions de l’EI « après cette bataille ».

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Des mentions de Bouteflika et Netanyahou

La date à laquelle cette vidéo a été tournée n’est pas connue mais Abou Bakr al-Baghdadi, chef du « califat » djihadiste autoproclamé en 2014, y déclare « la bataille pour Baghouz est maintenant terminée », en référence au dernier réduit du groupe dans l’est de la Syrie, tombé le 23 mars 2019.

La bataille de Baghouz n’est pas le seul événement récent à être mentionné par le chef de l’EI. Il évoque également la chute du président algérien Abdelaziz Bouteflika, qui a présenté sa démission au début du mois, ainsi que la victoire de Benyamin Netanyahou en Israël, événement survenu une semaine plus tard.

Un enregistrement audio conclut cette vidéo. C’est le premier message de ce type depuis août 2018. Abou Bakr Al-Baghdadi y évoque les attaques menées par Daech au Sri Lanka le week-end de Pâques. Cela signifierait donc, comme le souligne le journaliste Wassim Nassr, que la vidéo a été tournée avant cette date.

Où se terre al-Baghdadi ?

Les Etats-Unis offrent 25 millions de dollars pour la capture du chef djihadiste de 47 ans, surnommé « le fantôme ». Après avoir survécu à plusieurs attaques aériennes, « il n’est plus entouré que de trois personnes », affirmait récemment Hicham al-Hachémi, spécialiste des mouvements djihadistes. « Son frère Joumouaa, plus âgé que lui, son chauffeur et garde du corps Abdellatif al-Joubouri, qu’il connaît depuis l’enfance, et son estafette, Seoud al-Kourdi ».

Ensemble, ils sont dans la badiya, une zone désertique allant du centre de la Syrie à l’Irak, estimait alors l’expert. C’est là que son fils Houdhayfah al-Badri a été tué en juillet 2018, fauché dans la grotte où il se cachait par trois missiles russes téléguidés. Les Forces démocratiques syriennes (FDS), alliance arabo-kurde qui a mené les combats contre l’EI dans l’est de la Syrie, elles, disaient en mars ne pas avoir « d’informations sur une présence de Baghdadi en Syrie ».