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Découverte d’un nouveau minéral qui pourrait entrer dans la fabrication des batteries (photo)

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Dans les volcans, il n’y a pas que morts et destructions, il y a aussi du bon. Cette nouvelle découverte en est la preuve.

C’est après une coulée de larves du volcan Tolbatchik, dans la péninsule du Kamtchatka en Russie que des scientifiques de l’université de Saint-Pétersbourg ont fait cette merveilleuse trouvaille qui pourrait apporter un plus aux machines. Baptisé pétrovite, la roche est composée d’atomes d’oxygène, de sodium, de soufre et de cuivre. Ce nom en l’honneur du cristallographe et professeur de l’université de Saint-Pétersbourg Thomas Pétrov, le premier à avoir mis au point, avec ses collègues, la technique de la malachite de culture.

C’est une roche poreuse et les atomes de sodium peuvent ainsi se déplacer. Une telle structure est prometteuse du point de vue de la création de cathodes fabriquées pour les batteries sodium-ion, a indiqué le site de l’université. 

«Un intérêt particulier réside dans la structure cristalline du minéral qui nous a permis de prévoir les propriétés des ions conducteurs. Pour ce qui est simplement de minerais de cuivre, nous estimons qu’environ 200 kilos s’en accumulent chaque année sur les fumerolles du Tolbatchik. Ce qui est loin de l’échelle industrielle », a déclaré à Sputnik Stanislav Filatov, cristallographe et professeur de l’université. 

Selon le campus, il y a des chances de réussir à synthétiser de la pétrovite en laboratoire. « Il faut augmenter la teneur en métal de transition (le cuivre) dans la composition et réaliser des études électrochimiques, ce qui permettra notamment de vérifier si le potentiel d’oxydoréduction est approprié aux électrolytes actuellement utilisés dans les batteries.»

Monsieur Stanislas a fait remarquer qu’il n’existait actuellement aucune technologie permettant de créer un matériau cathodique pour une batterie sodium-ion à base de pétrovite et que sa mise au point pourrait prendre de 10 à 20 ans.

 

 

Avec Sputnik