Une équipe de chercheurs de Harvard et du Massachusetts Institute of Technology (MIT) a mis au point un masque de protection qui devient fluorescent en présence du coronavirus.
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Le masque est équipé de capteurs constitués de matériel génétique (ADN et ARN) réagissant aux virus. En janvier dernier, une équipe de chercheurs de Shanghai ainsi que de l’Institut Pasteur avait séquencé le génome du Covid-19.
Etant lyophilisé sur le tissu, le matériel génétique peut rester stable à température ambiante pendant plusieurs mois, permettant ainsi au masque de conserver son efficacité durant une longue période.
D’après Techno Kombini, la surface du masque doit recevoir de l’humidité (la salive, les postillons, etc.) et ensuite reconnaître la séquence génétique en question pour qu’il y ait luminescence.
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Cet outil peut être très décisif dans la lutte contre le coronavirus du fait qu’en plus d’être une méthode de diagnostic plus sûre que la prise de température, il est plus rapide et moins onéreux que les tests à l’écouvillon.
« Lorsque nous rouvrirons nos voies de communication, il pourrait être utile dans les aéroports, aux contrôles de sécurité et lorsque nous attendons de prendre l’avion », a expliqué Jim Collins, l’un des inventeurs de ce masque, à Business Insider US. « Vous ou moi pourrions l’utiliser sur le chemin du travail. Les hôpitaux pourraient l’utiliser aussi pour les patients qui arrivent ou qui attendent dans la salle d’attente, afin d’effectuer un dépistage préalable des personnes infectées ».
Le Pr Collins, bio ingénieur éminent et professeur d’ingénierie médicale au MIT n’en est pas à son coup d’essai ; en 2014, il avait mis au point différentes manières de détecter et dépister les virus Ebola et Zika.
