L’association Asivat, une association ivoirienne basée à Tunis a alerté l’opinion sur l’abandon de 36 ressortissants de la Côte d’Ivoires (21 hommes, 11 femmes parmi lesquelles une enceinte et 4 enfants) dans le désert à côté de la frontière tuniso-libyenne.
Les autorités tunisiennes, jusque-là indifférentes à la situation, ont fini par réagir à travers le ministère de l’Intérieur et de la Défense qui ont confirmé des arrestations à Sfax et des refoulements à la frontière après des tentations d’immigration clandestine. Ils n’ont, quand même, rien précisé sur le cas des migrants ivoiriens comme rapporté par un média d’État français.
L’ONU a manifesté son inquiétude sur ce cas précis et a dénoncé une violation de leurs droits et puisqu’ils disent avoir été emmenés de force de la ville portuaire vers la frontière.
Les ONG se sont indignées d’une politique contraire aux politiques d’accueil humanitaire habituellement pratiqués en Tunisie.
A noter que tous les migrants ivoiriens sont actuellement en Tunis et hors de danger.
