Le Real Madrid a traversé une période assez compliquée, mais il a su redresser la barre aussi bien en Liga qu’en Ligue des champions. Cette belle performance a été rendue possible avec la présence d’un Karim Benzema époustouflant. Cependant, au-delà du terrain, KB9 n’en a pas encore fini avec ses déboires judiciaires.
En effet, ce jeudi 7 janvier, on apprend que l’attaquant français de 33 ans reste poursuivi dans l’affaire de la sextape de son ancien coéquipier chez les Bleus Mathieu Valbuena. Il est renvoyé au tribunal correctionnel, en compagnie de 4 autres personnes.
Dans ce contexte à la fois sportif et extra-sportif, de nouvelles déclarations plutôt à son désavantage sont publiées dans les colonnes de Paris Match. Au détour d’un long entretien de l’ancien chef du service de presse de l’équipe de France, Philippe Tournon, qui a connu pas moins de quatre générations de joueurs entre 1983 et 2018, il est question de la brouille entre Karim Benzema et le sélectionneur Didier Deschamps.
Et pour cet intime du groupe tricolore, la star du Real Madrid a contribué lui-même à son éviction définitive. Il indique : “Didier avait choisi de ne pas précipiter son retour. Il n’excluait pas, je pense, de le réintégrer”.
Mais d’ajouter : “Jusqu’à ce qu’une ligne rouge soit franchie, quand Cantona l’accuse de racisme envers Karim. Lui aussi avait tenu des propos ambigus sur le sujet. Suite à ces épisodes, le mot “raciste” a été tagué sur un mur de la maison de Deschamps, à Concarneau”.
Les conséquences de cette attitude provocatrice ont entraîné une vive émotion chez le sélectionneur. La rancœur est alors véritablement apparue. Philippe Tournon, qui était aux premières loges de cette situation inédite, conclut : “Didier était au bord des larmes : on s’en prenait à sa famille. Ce jour-là, il a tiré un trait sur Benzema“.
