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Dur dur de blanchir au Togo

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La machine à blanchir est grippée au Togo
La machine à blanchir est grippée au Togo

Magistrats, auxiliaires de justice et commissaires-priseurs sont depuis ce mercredi matin à Lomé, en atelier de sensibilisation et de formation sur les dispositifs de lutte contre les fléaux de blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Durant les deux jours que va durer cette formation, ces acteurs se verront renforcer leur engagement dans l’application des textes et leur mise en œuvre à travers des échanges sur des sujets tels que les méthodes de blanchiment, les techniques d’investigation financière et le rôle des magistrats dans le dispositif de la lutte contre le blanchiment de capitaux.

Pour le Président du comité interministériel de suivi des activités relatives à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, Aquitaine Bignosi, « Les magistrats reçoivent régulièrement nos rapports. Cet atelier leur permettra une utilisation efficiente de ces rapports et une évolution dans notre collaboration. Les avocats, notaires, huissiers, commissaires-priseurs traitent directement avec la population sur des transactions financières. Lorsqu’ils tombent sur des cas indélicats, ils devraient les déclarer. Mais ces déclarations se font rare et il faut qu’ils soient imprégnés en la matière afin qu’on puisse travailler ensemble.»

Le Togo dans cette lutte contre le blanchiment a mis en place la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), active auprès des établissements bancaires et l’Office Togolais des Recettes (OTR). Cet atelier est organisé conjointement par le CENTIF et le Comité interministériel.