« Nous allons continuer à apporter à la Grèce et à l’administration chypriote-grecque […] la réponse qu’elles méritent sur le terrain », a déclaré Recep Tayyip Erdogan lors d’une prise de parole à Ankara.
Après la signature d’un accord maritime entre la Grèce et l’Egypte, le président turc a annoncé début août la relance de la prospection d’hydrocarbures dans une zone disputée de la Méditerranée orientale. Ankara a multiplié les forages au large de Chypre, des activités jugées « illégales » par la plupart des pays de la région et l’Union européenne.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a prévenu que si Ankara poursuivait « ses actions illégales », l’UE utilisera « tous les instruments à (sa) disposition ».
Elle a également précisé que la Commission était chargée d’élaborer des sanctions économiques et qu’elles étaient prêtes à être « utilisées immédiatement », une menace ignorée par Ankara.