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Évasion de Carlos Ghosn : Alexandre Benalla raconte le coup

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De longue date, Alexandre Benalla est fasciné par ce qu’il appelle « ce monde un peu particulier de la sécurité et des coups tordus ». L’évasion spectaculaire de Carlos Ghosn du Japon ne pouvait le laisser indifférent et voici qu’il la raconte — telle qu’il pense qu’elle s’est déroulée — dans la dernière livraison de Valeurs Actuelles.

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Sous le titre  « Décryptage de l’opération Bye-Bye », l’ancien chargé de mission à l’Elysée livre un récit qui a le goût du vrai sans vraiment l’être, à la manière de Gérard de Villiers dans la série SAS.

« Sandy ». On suit l’ancien patron de Renault-Nissan jusqu’au fond de sa malle, mais le plus étonnant n’est pas là. Alexandre Benalla évoque (« J’ai un faible pour cette version », dit-il) la complicité d’un homme dans l’organisation de cette exfiltration.

Il s’agirait d’« un homme d’affaires appartenant à la diaspora libanaise, disposant d’un fort réseau et d’une expérience du conflit », qui aurait « œuvré en sous-main au nom de la solidarité communautaire, des valeurs partagées ou de l’amitié ».

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Les « trois personnes au maximum » directement impliquées « toutes ayant des origines libanaises ou des attaches avec le Liban » se seraient appuyées pour le financement sur « une structure dubaïote », pour un montant compris entre 500 000 et 1 million d’euros.

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Sous ce portrait en pointillé, les milieux avertis ne peuvent manquer de reconnaître Iskandar Safa, homme d’affaires franco-libanais… et propriétaire de Valeurs Actuelles (!), le journal qui accueille, une nouvelle fois, les confidences d’Alexandre Benalla. Pure fiction ? Bribes de révélations ? On ne sait, mais « Sandy », le diminutif d’Iskandar Safa, ne semble pas avoir été mis dans la confidence avant la parution de l’article. Une chose est sûre : Alexandre Benalla, qui a renoncé à conduire une liste municipale à Saint-Denis (93), pourra toujours se lancer dans le roman de gare, si son « business » françafricain ne lui apporte pas toutes les joies escomptées.