Le FBI (Federal Bureau of Investigation) a par inadvertance rendu public un rapport sur les attaques du 11 septembre ; il y est cité le nom d’un ex-employé de l’ambassade de l’Arabie saoudite à Washington qui aurait aidé les pirates de l’air.
Kenya : un pasteur poignarde sa femme à l’église, puis se tue
Il s’agirait d’un rapport rédigé par Jill Sanborn, directrice adjointe du département de la lutte contre le terrorisme du FBI, et transmit au tribunal fédéral américain en réponse à une plainte déposée par des familles de victimes des attentats contre le gouvernement saoudien.
Selon les informations, Fahad al-Thumairy, fonctionnaire des Affaires islamiques du royaume et imam de la mosquée à Los Angeles, et Omar al-Bayoumi, suspecté d’avoir participé à l’organisation de l’attentat, sont les principales personnes visées par le document.
Le portail précise qu’une troisième personne mentionnée dans le rapport, un certain Mussaed Ahmed al-Jarrah, officiel du ministère des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite, leur aurait demandé d’aider les terroristes qui ont plus tard détourné les avions.
L’homme aurait été chargé de missions diplomatiques en Malaisie et au Maroc, après avoir travaillé au sein de l’ambassade saoudienne à Washington de 1999 à 2000. Le FBI a classifié les informations sur son éventuelle participation aux attaques du 11 septembre.
Il existe des preuves que ces trois individus ont été en contact avec deux des cinq pirates de l’air saoudiens, Khalid al-Mihdhar et Nawaf al-Hazmi. Cependant, les agents du FBI n’ont pas réussi à obtenir assez de témoignages prouvant qu’ils ont été informés de l’appartenance de ces terroristes à Al-Qaïda et de la préparation des attaques contre les tours jumelles du World Trade Center à New York.
Le département américain de la Justice a retiré la publication dès que Yahoo News lui a révélé la fuite.
Mais pour le porte-parole de l’association des victimes des attentats Brett Eagleson, cité par le portail, ce serait une tentative du FBI de dissimuler l’implication de l’Arabie saoudite. Pourtant, comme le rapporte Sputnik, les autorités du royaume nieraient avoir été en contact avec les pirates de l’air.
