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Financement de Sarkozy par Kadhafi : l’ex-président français devant les juges

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Sept (7) ans après l’ouverture des enquêtes, l’ex-président français Nicolas Sarkozy fera face aux juges de la cour d’appel de Paris ce mercredi 10 juin. Il est accusé d’avoir financé une partie de sa campagne victorieuse de 2007 avec des fonds occultes libyens.

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Au cours de cette nouvelle étape procédurale, Nicolas Sarkozy et ses anciens ministres Claude Guéant, Éric Woerth et Brice Hortefeux vont déposer une série de nullités contre l’enquête.

Autre protagoniste au cœur du dossier, l’homme d’affaires Alexandre Djouhri, mis en examen et remis par les autorités britanniques à la France fin janvier, a également déposé plusieurs recours.

La crise de coronavirus oblige, les requêtes des protagonistes devraient être examinées à huis clos.

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Dans ses recours, Nicolas Sarkozy, mis en examen pour corruption passive, financement illégal de la campagne et recel de détournements de fonds publics libyens, réclame d’abord la reconnaissance de son immunité présidentielle face aux accusations de contrepartie qu’il aurait accordée après son élection au régime de Khadafi.

Pour les faits antérieurs qu’il aurait commis alors qu’il était ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy affirme que son cas relève de la Cour de justice de la République, seule habilité à juger les membres des gouvernements pour l’exercice de leurs fonctions.

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De son côté l’avocat général, partisan de la validation des investigations, estime que les actes reprochés n’ont pas de lien direct avec ses fonctions de l’époque. Ce mercredi, la cour d’appel mettra ses décisions en délibéré.