“C’est un fait”, assure le professeur Etienne Simon-Lorière de l’Institut Pasteur ; 95 % des cas de Covid-19 enregistrés en France sont liés à une “troisième souche” du virus, différente de celles d’origines chinoise et italienne.
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“En effet, on ne voit plus de descendants des souches chinoises ou italiennes en France, c’est-à-dire de personnes qui ont été contaminées par des malades ayant contracté le virus sous sa forme chinoise”, confirme le professeur. Le chercheur de l’Institut Pasteur note qu’il y a eu “des introductions multiples du virus” en France avant l’annonce des premiers cas et estime “que le virus circulait déjà dans l’Hexagone silencieusement”.
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Toutefois, le virologue affirme que “les différences entre les souches sont infimes” et qu’elles n’ont “pas d’effet sur les symptômes”.
Par ailleurs, les variantes du virus ne peuvent entraîner de nouveaux symptômes que “dans une faible proportion” selon ses dires. “Si des enfants développent un syndrome inflammatoire comme cela a pu être constaté à Paris, ce n’est pas particulièrement en raison de cette souche, d’autant que son lien avec le Covid-19 reste encore à démontrer”, a-t-il conclu.
