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Francophonie : Michaëlle Jean sur une chaise éjectable ; la Rwandaise en bonne position

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Le Canada a annoncé qu’il ne soutiendrait pas la candidature de la Secrétaire générale de l’OIF, Michaëlle Jean, pour un nouveau mandat lors du 17e sommet de l’organisation qui s’ouvre jeudi en Arménie.

Michaëlle Jean, à g., Louise Mushikiwabo, à d.

Avec cette décision, l’ancienne gouverneure générale du Canada a peu de chance d’avoir la majorité des voix des 54 délégations membres de plein droit de l’OIF, lors du huis clos prévu entre chefs d’État et de gouvernement vendredi.

“Pour ce qui est du poste de secrétaire général, le Canada est prêt à se rallier au consensus, comme le veut la façon de faire en Francophonie », a confirmé le porte-parole de la ministre canadienne de la Francophonie Mélanie Joly, dans un courriel adressé à la presse.

Depuis plusieurs mois, Michaëlle Jean perdait de nombreux soutiens de poids et n’était plus favorite pour conserver son poste.

En Mai 2018, lors de la visite officielle du président rwandais Paul Kagame en France, Emmanuel Macron a annoncé que la France allait soutenir la candidature de la ministre rwandaise des affaires étrangères Louise Mushikiwabo à la tête de l’Organisation internationale de la francophonie.

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Outre le soutien de la France, Louise Mushikiwabo a l’appui de l’Union Africaine, et de la majorité des pays africains membres de l’OIF.

Le mandat de Michaëlle Jean a été marqué par des scandales financiers.

Elle a été accusée notamment d’avoir effectué des dépenses somptuaires de plus de 350 000 euros pour la rénovation de sa résidence de fonction à Paris et d’avoir acquis un piano à queue à plus de 13 000 euros.

A cela s’ajoute, le dépassement de 40% ses frais de voyage.

Michaëlle Jean a toujours rejeté ses accusations et défendu son bilan, en qualifiant les critiques de “campagnes de diffamation, et de désinformation”.

Elle s’était engagée à moderniser les pratiques administratives de l’organisation multilatérale.