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G7 à Washington : Angela Merkel refuse de se rendre en personne au sommet

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Le président américain Donald Trump aurait proposé aux pays du G7 une rencontre en juin prochain. Sauf que la chancelière allemande Angela Merkel refuserait de se rendre aux Etats-Unis en cette période, et ce, en raison de la pandémie de coronavirus, a déclaré le porte-parole de la chancelière allemande, vendredi 29 mai 2020 au média en ligne Politico.

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“À ce jour, compte tenu de la situation générale de la pandémie, elle ne peut accepter une participation en personne, un voyage à Washington”, a déclaré au média américain en ligne le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert. “La chancelière fédérale remercie le président Trump pour son invitation au sommet du G7”, a-t-il ajouté. Mme Merkel, une scientifique de formation, est la première dirigeante du G7 (Japon, Canada, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie) à décliner formellement cette invitation.
L’âge de Mme Merkel, 65 ans, qui est également celui du Premier ministre japonais Shinzo Abe, l’expose à un risque plus élevé que la moyenne par rapport à l’épidémie de Covid-19. Les Etats-Unis en sont la première victime au monde (plus de 100.000 morts et 1,7 million de cas de contamination). La Maison Blanche avait dans un premier temps annoncé mi-mars qu’elle renonçait, en raison de l’épidémie, à réunir en personne les chefs d’Etat et de gouvernement du G7 et préférait s’en tenir à un format par visioconférence.

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Mais la semaine dernière, Donald Trump a annoncé un sommet qui aurait lieu en juin “essentiellement à la Maison Blanche”, même si certaines rencontres pourraient être organisées dans la résidence présidentielle de Camp David, dans l’Etat voisin du Maryland.
Le républicain, qui a l’œil fixé sur la présidentielle du 3 novembre, souhaite faire d’un sommet du G7 avec des dirigeants en chair et en os le symbole de la normalisation qu’il appelle de ses vœux, par opposition à un blocage de l’activité qui risque de lui coûter cher sur le plan électoral.
Plus tôt, ce vendredi, la Maison Blanche a affirmé que le président américain et le Premier ministre britannique Boris Johnson, lui-même rescapé du coronavirus, s’étaient parlé et avaient “convenu de l’importance de réunir un G7 avec la présence des dirigeants en personne dans un avenir proche”.

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Les premières réactions des dirigeants du G7 à la proposition de M. Trump avaient été prudentes. Le président français Emmanuel Macron ou celui du Conseil européen, Charles Michel, ont dit être disposés à participer “si les conditions sanitaires le permettent”. Le premier, ministre canadien Justin Trudeau a souligné pour sa part l’importance d’étudier “les recommandations des experts”.

Source : AFP