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Gabon : la fille aînée d’Ali Bongo sanctionnée pour n’avoir pas voté pour la loi dépénalisant l’homosexualité

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Le parti au pouvoir au Gabon, le  PDG, vient de sanctionner 25 de ses membres, dont des poids lourds, tous députés et sénateurs, de s’être abstenus ou d’avoir voté contre la réforme du nouveau Code pénal portant dépénalisation de l’homosexualité au Gabon.

Gabon : les députés approuvent la dépénalisation de l’homosexualité

En effet, le 25 juin dernier, pour cette dépénalisation, les parlementaires devraient se prononcer pour le retrait de l’alinéa 5 de l’article 402 du code pénal. Mais, même si la loi a été adoptée à l’assemblée nationale, elle n’a reçu qu’une majorité relative de 48 voix pour, 24 contre et 25 abstentions. Le 29 du même mois, le sénat avait entériné ce vote avec 59 voix pour 17 contre 4 abstentions et 3 bulletins nuls. Pourtant, dans ces 2 chambres, le parti au pouvoir a la majorité absolue.

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Face à cette rébellion de ses membres pour faire passer cette loi qui est pourtant portée par le parti au pouvoir, une mise en demeure a été infligée comme sanction à Julien Nkoghé Bekalé, Membre du Comité permanent du bureau politique (MCPBP). Malika Bongo Ondimba (fille aînée du président Ali Bongo) et Léandre Nzué, tous deux, membres du bureau politique (MBP), ont reçu chacun une mise en demeure et un avertissement avec inscription au dossier. Vingt-deux (22) autres cadres du parti au pouvoir ont également reçu cette sanction.

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Pour le cas précis de Julien Nkoghé Bekalé, porteur de cette réforme en sa qualité de Premier ministre à l’époque,  il est accusé d’avoir géré approximativement le processus ayant conduit à ce vote. Il n’avait pas initié, indique-t-on,  une concertation au sein du groupe parlementaire ni même vulgarisé  ladite reforme  pour édifier l’opinion.

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 « Fort de ce qui précède, la Commission permanente de discipline du Parti démocratique gabonais invite l’ensemble des cadres de notre formation politique occupant les postes à quelque niveau que ce soit, au sein du gouvernement de la République, du parlement ou dans toutes autres institutions et administrations à prendre conscience du poids de leurs responsabilités et à faire preuve d’exemplarité et de cohésion. Exhorte l’ensemble de camarades militants à un retour aux fondamentaux, car le Parti démocratique gabonais reste une organisation régie par des textes réglementaires et qu’à ce titre, il ne saurait être question d’y instaurer un climat d’indiscipline », a martelé le président  de la Commission permanente de discipline du PDG, Cyriaque Mvourandjiami, face à la presse ce samedi 1er août.