Le 5 décembre dernier, le fils aîné du chef de l’État et de la première dame, Sylvia Bongo Ondimba, Noureddin Bongo Valentin, a été nommé « coordinateur général des affaires présidentielles », poste spécialement créé pour lui.
Il aura pour mission « d’assister le président de la République dans la conduite de toutes les affaires de l’État » et de veiller « à la stricte application de ses décisions ».
Âgé de 28 ans, Noureddin Bongo Valentin avait pris récemment une place importante au Palais du bord de mer.
Chargé par son père d’une mission de surveillance de l’ancien directeur de cabinet Brice Laccruche Alihanga, il recevait au palais présidentiel ceux qui se plaignaient de ce dernier.
Formé à Londres, au collège d’Eton, puis à l’École des études orientales et africaines (SOAS) et à la London Business School, il a travaillé, à partir de 2014 et jusqu’en décembre 2018, au sein d’Olam Gabon, où il faisait figure de bras droit de Gagan Gupta.
Il y a notamment géré le projet du port minéralier d’Owendo. Noureddin Bongo Valentin est également le patron d’une société d’investissement basée à Londres, Shanah Investments Ltd.M.O.
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Le premier cercle du fils
Après sa nomination, Noureddin Bongo Valentin s’entoure de proches issus du secteur privé, et en particulier d’Olam Gabon. Comme Laetitia Yuinang, l’ex-directrice juridique d’Olam, qu’il a nommée conseillère juridique et administrative. Il a également choisi pour conseiller économique et financier le Franco-Rwandais Emmanuel Leroueil, ex-patron du bureau Afrique centrale de Performances Group (le cabinet qui a participé à la conception du Plan stratégique Gabon émergent).
Le fils aîné d’Ali Bongo Ondimba a en outre fait appel à des amis, tels que Max Samuel Oboumadjogo (Massassi de son nom d’artiste), ex-rappeur du groupe Hay ‘oe, qu’il a chargé de la Communication et des Affaires sociales.
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Enfin, son influence n’est pas étrangère à certaines nominations au sein du cabinet présidentiel : Théophile Ogandaga, ex-directeur général adjoint d’Olam Gabon, en a pris la tête, avec pour adjoint Mohamed Ali Saliou, le fils de l’imam de Libreville, un proche de la famille Bongo Ondimba.
Avec Jeune Afrique