Lorsque la plupart des gens entendent le mot cauris, ils évoquent immédiatement des images d’argent et de vieux rituels. Mais les cauris ne sont pas seulement une autre forme de monnaie ou une activité traditionnelle, ils sont bien plus.
Voici quelques informations que personne n’aurait pu deviner sur l’humble cauris, de l’ancienne étymologie extrême-orientale aux monnaies africaines, en passant par la culture pop occidentale !
La source des cauris
Le cauris (également orthographié cowrie) n’a pas été fabriqué par les Romains, les Africains ou les Asiatiques. L’origine du cauris est la mer.
Le cauris est une coquille d’escargot de mer. C’est pourquoi on l’appelait aussi la monnaie coquille.
Le cedi ghanéen a été nommé d’après des coquilles de cauris.
À première vue, les mots “cauris” et “cedi” semblent n’avoir aucun rapport entre eux, aussi ce fait peut-il être difficile à croire.
Cependant, le terme Akan (une tribu ghanéenne) pour désigner le cacaoyer est cedi. D’où l’origine du cedi ghanéen.
Origine du mot
Le mot cauris semble être un mot anglais mais en réalité, il ne l’est pas. Cauris est un mot hindi qui signifie escargot de mer.
Coup de feu
À l’époque où il n’y avait pas de Tinder ou de site de rencontre, les femmes africaines, lorsqu’elles voyaient un homme qui leur plaisait, portaient des cauris autour du cou, la fente pointant vers l’extérieur, pour indiquer qu’elles étaient intéressées par lui.
Aujourd’hui encore, certaines femmes africaines portent des colliers de cauris avec la fente vers l’extérieur pour montrer qu’elles sont prêtes pour une relation.
Fertilité
Tout le monde, des aborigènes d’Amérique du Nord aux tribus côtières africaines, croyait que les cauris rendaient les femmes plus fertiles et plus belles. C’est pourquoi les femmes portaient des cauris sur leurs cheveux, leurs jambes, leurs bras et leur taille.
Une partie de cette émotion a fait son chemin dans notre société actuelle, puisque les célébrités d’origine africaine portent aujourd’hui des cauris non seulement comme un signe de mode, mais aussi comme un moyen de s’identifier à leurs racines.
